. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). cornbat-Pios. ad uuf. II. toient la grâce de J. C. Ces personnes au contraire persis-* tant dans leurs erreurs, tâchoient par des médisances se- crètes, mais dont la source nétoit pas inconnue , de noir-cir la réputation de S. Augustin , cet Evêque si illustrepar tant de triomphes, dont lIîlglise avoit tiré un nou-veau lustre, et J. G. sa gloire. Ils ne cessoient, lorsquilstrouvoient des gen


. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). cornbat-Pios. ad uuf. II. toient la grâce de J. C. Ces personnes au contraire persis-* tant dans leurs erreurs, tâchoient par des médisances se- crètes, mais dont la source nétoit pas inconnue , de noir-cir la réputation de S. Augustin , cet Evêque si illustrepar tant de triomphes, dont lIîlglise avoit tiré un nou-veau lustre, et J. G. sa gloire. Ils ne cessoient, lorsquilstrouvoient des gens disposés à les écouter, de décrier sesécrits contre le Pélagianisme, jusquà dire quils conte-noient une doctrine digne des Manichéens et des Païens ,n. 1. 17. et cnveloppoient dans ces calomnies les disciples avec le Maître. Rutin ami de S. Prosper, aïant oui dire quelquechose des mauvais sentiments dans lesquels on le préten-doit engagé, lui en écrivit pour lui marquer la crainte oiiil étoit pour lui sur le péril de cet engagement. S. Pros-p. 87-100. per reçiàt sa letre comme un gage de son amitié, et lui lît une longue réponse, où il linstruit pleinement de ce qui. s. P R 0 s P E R. 373 regardoit ces calomnies répandues contre S. Augustin et sesdisciples. Comme S. Prosper dans cette réponse à Rufin avoit re- tiii. ib. p. aux Semipélaglens de noser découvrir leurs senti-ments, ils voulurent, ce semble, repousser ce reproche. Lun deux entreprit, ou témoigna avoir dessein den- Pros. opi. p. 191-treprendre décrire contre S. Augustin sons un nom em- ^^•prunté. Mais S. Prosper le réfuta par avance en deux épi-grammes , où il paroît supposer que S. Augustin vivoitencore. Ce fut apparemment en lune de ces occasions , ou àtoutes les deux ensemble , que notre Saint composa sonpoëme coritre les ingrats; afin de relever et de mieux fairecoimoître des vérités si importantes, quon sefforçoit de dé-crier avec tant de mali


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