Histoire du consulat et de l'empire : faisant suite à l'Histoire de la révolution francaise . état-major impérial. Napoléon,calme et ferme, imposant aux autres limpassibi-lité quil simposait à lui-même, adressa quelquesparoles de consolation à Augereau, puis il le ren-voya sur les derrières, et prit ses mesures pour ré-parer le dommage. Lançant dabord les chasseursde sa garde, et quelques escadrons de dragons quiétaient à sa portée, pour ramener la cavalerie enne-mie, il fit appeler Murât, et lui ordonna de tenter uneffort décisif sur la ligne dinfanterie qui formaitle centre de larmée russe,


Histoire du consulat et de l'empire : faisant suite à l'Histoire de la révolution francaise . état-major impérial. Napoléon,calme et ferme, imposant aux autres limpassibi-lité quil simposait à lui-même, adressa quelquesparoles de consolation à Augereau, puis il le ren-voya sur les derrières, et prit ses mesures pour ré-parer le dommage. Lançant dabord les chasseursde sa garde, et quelques escadrons de dragons quiétaient à sa portée, pour ramener la cavalerie enne-mie, il fit appeler Murât, et lui ordonna de tenter uneffort décisif sur la ligne dinfanterie qui formaitle centre de larmée russe, et qui profitant du désas-tre dAugereau, commençait à se porter en premier ordre. Murât était accouru au galop.— Eh bien, lui dit Napoléon, nous laisseras-tudévorer par ces gens-là?—Alors il prescrivit à cethéroïque chef de sa cavalerie, de réunir les chas-seurs, les dragons, les cuirassiers, et de se jetersur les Russes avec quatre-vingts escadrons, pouressayer tout ce que pouvait lélan dune pareillemasse dhommes à cheval, chargeant avec fureui-. Frv. 1807 ne russe. EYLAU. 385 une infanterie réputée inébranlable. La cavalerie dela garde fut portée en avant, prête à joindre sonchoc à celui de la cavalerie de Farmée. Le momentétait critique, car si Finfanterie russe nétait pasarrêtée, elle allait aborder le cimetière, centre de laposition, et Napoléon navait pour le défendre queles six bataillons à pied de la garde impériale. Murât part au galop, réunit ses escadrons, puis les chargefait passer entre le cimetière et Rothenen, à travers servece même débouché par lequel le corps dAugereau ^l^. î^nfàne-avait déjà marché à une destruction presque cer-taine. Les dragons du général Grouchy chargentles premiers, pour déblayer le terrain, et en écar-ter la cavalerie ennemie. Ce brave officier, ren-versé sous son cheval, se relève, se met à la têtede sa seconde brigade, et réussit à disperser lesgroupes


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