La Lecture . ttre de toutes les nobles passions le cœur de ses contemporainsest inférieur à un homme dont tout le génie consiste à fairecasser la tête aux gens ? Eh bien, tu es poli pour tes confrères ! — Mes confrères, mes confrères ! Ils nauraient pas, rc-pondis-je, aagné la bataille dAusterlitz, mes confrères ! — On nen sait rien, fit Dauberval. — Tu crois que Talma, à — Talma aurait tout aussi bien monté à cheval et Flapp, leiront cicatrisé, serait tout aussi bien venu lui dire que la garderusse était enfoncée. Oh ! je connais cette histoire-là, tu sais, jela connais fort bi


La Lecture . ttre de toutes les nobles passions le cœur de ses contemporainsest inférieur à un homme dont tout le génie consiste à fairecasser la tête aux gens ? Eh bien, tu es poli pour tes confrères ! — Mes confrères, mes confrères ! Ils nauraient pas, rc-pondis-je, aagné la bataille dAusterlitz, mes confrères ! — On nen sait rien, fit Dauberval. — Tu crois que Talma, à — Talma aurait tout aussi bien monté à cheval et Flapp, leiront cicatrisé, serait tout aussi bien venu lui dire que la garderusse était enfoncée. Oh ! je connais cette histoire-là, tu sais, jela connais fort bien ! — Tu vois Talma à cheval, toi? — Oui, je vois Talma à cheval. — Et gagnant la bataille dAusterlitz? — Et gagnant la bataille dAusterlitz ! — Et N;q)<)lé()n, (prest-(;c »pie tu en lais, pendant ce temps-là? — (y(! (pu; jen fais? Mais y) neu fais ritMi, dit Dauberval. J<;lie moccupe pas de lui, puisipi*; la lialiiillc serait gagné(i sans lui! — Pur Talma?. El Dauljcrval lil un gcslc tornblc. (lai^o G20.) L. I. — 21 IV. — JO 626 LA LECTURE ILLUSTREE — Par Talma ou par un autre. Puisque cest Rapi^ qui Tagagnée, ou Soult, ou un autre, mais pas lui ! — Parfait ! Et les plans de Napoléon, quest-ce que tu en faisaussi, de ça ? Car, enfin, cétait un rude faiseur de plans,Napoléon. Il savait ce que vaut un bon scénario, celui-là! — Eh bien, avec ses bons scénarios, sil avait tait du théâtre,il aurait fait du mauvais théâtre, C3,r ce quil aimait! ah! Dieu,ce quil aimait ! De vieilles tragédies 1 des panades ! — Dauberval, je te le répète, tu es injuste, il prenait ce quonlui apportait. Ce nest pas sa faute si Victor Hugo est venuplus tard ! — Victor Hugo? Il laurait fait tuer à Moscou, tout en signantle fameux décret ! Victor Hugo ? Mais, sil ne lavait pas fait tuercomme un simple voltigeur, il nen aurait pas compris un mot ! — Tu nen sais rien ! — Je sais quen littérature il avait des idées de n


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