. Histoire générale des Provinces-Unies . e peut ici faire de paral-lèle avec le commerce du Nord , & pour peu quron réflé-chiffe, on conçoit que ce dernier peut être avantageux auxparticuliers, & na pas befoin de puiffance pour fe habitans des Zones tempérées ne shazardent pas vo-lontiers dans les mers glaciales ; perlonrte ne penfe à séta-blir fous un ciel auffi dur , & les Navigateurs ne font pas ten-tés de fe difputer lempire de ces mers dangereufes. Il fautpar conféquënt moins de forces pour sy maintenir. Le profitde ces voyages ne conlifte que dans le nombre des Baleinesquon
. Histoire générale des Provinces-Unies . e peut ici faire de paral-lèle avec le commerce du Nord , & pour peu quron réflé-chiffe, on conçoit que ce dernier peut être avantageux auxparticuliers, & na pas befoin de puiffance pour fe habitans des Zones tempérées ne shazardent pas vo-lontiers dans les mers glaciales ; perlonrte ne penfe à séta-blir fous un ciel auffi dur , & les Navigateurs ne font pas ten-tés de fe difputer lempire de ces mers dangereufes. Il fautpar conféquënt moins de forces pour sy maintenir. Le profitde ces voyages ne conlifte que dans le nombre des Baleinesquon rapporte ; Finduftrie & le bonheur font plus utiles quela puiffance, & le plus habile Pêcheur détermine les les Indes au contraire le nombre & la richeffe empor- fcy +ji: m u<~ ; /..,■ ,,... j,.,. „... ,--., jgi jjtfi ^ 2VO ^RJ-Ii DES PARTIES ORIENTALES DIT MONDE HOLL^tNJOOlS dans. I1 ■ j ■ |H | J | fi h 65 10O 2x\> HjO J/iJu Des Navigations, Découvertes, Etablijjemens, &c. 429tent la balance, & nous ne doutons pas que la liberté ducommerce ne renversât bientôt un établiflement qui ne doitfa folidité quà lunion dun grand nombre de fages Négo-cians, dont la prudence prévient les inconvéniens par unegrande capacité dans lart du commerce,& détermine le bon-heur par des fonds immenfes quils employent à propos. UneSociété appuyée fur ces fondemens ne pouvoit manquer demultiplier les capitaux, fans être à charge à la Réérêt particulier ne contrariant jamais le général, tcutesles opérations des Directeurs vont à. lappui les unes des au-tres ; ils nont quun but commun, & la réuflite reflue non-feulement fur tous les Membres de ce vafte Corps, mais en-core fur tout lEtat & fur les moindres parties qui le cem-pofent. Au refle L. H. P. & les Stadhouders ont fi bien re-connu que la liberté efl lame du c
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