. Devx livres des venins, ausquels il est amplement discouru des bestes venimeuses, theriaques, poisons. Poisonous animals; Poisonous plants; Poisons; Antitoxins; Poetry by physicians; Toxins; Poisons. iO-8 LE II. LIVRE' îicrc contrariété contre les poifons. Diofcoride âiidl le re- comraadc en fon chapitre De T Aconiccj ou il faid vne com- podtion telle qu'il vne dragme de lue de Bau- me, & le mêliez en elgale portion de miel, de laid,de cafto- rcum,dc poiure ôc de rue:&: buuez le tout auecques du vin. Voila quant à la nature &: aux accidês qui fuyuét la prife


. Devx livres des venins, ausquels il est amplement discouru des bestes venimeuses, theriaques, poisons. Poisonous animals; Poisonous plants; Poisons; Antitoxins; Poetry by physicians; Toxins; Poisons. iO-8 LE II. LIVRE' îicrc contrariété contre les poifons. Diofcoride âiidl le re- comraadc en fon chapitre De T Aconiccj ou il faid vne com- podtion telle qu'il vne dragme de lue de Bau- me, & le mêliez en elgale portion de miel, de laid,de cafto- rcum,dc poiure ôc de rue:&: buuez le tout auecques du vin. Voila quant à la nature &: aux accidês qui fuyuét la prife de TAconite : dont ailèmét nous pouùons retirer qu'il efl froid & humide, ainfi que à oûcmcat de Gorris a efcript, puifque les remèdes font chauds & (ècs : toutefois auecques cela il a vne particulière nature pourrifTante. Nous le rapporterons donques au reng des venins, lefquels par toute leur fubftan- ce font contraires à la vie des hommes. Par ces mefmes re- Mieid'Hcra. mcdes fe garilTcntceux qui ont pris le miel que Diofcoride diediPonu a ^iQ. eftrç engendré en Heraclie de Pont, à fçauoir a l'en- droit ou croift l'Acôni te. DELA C E R V S E. ⦠CH A PITRE III. '^tfÃfxudiov, Certifi, Cerufe^ou hîanc ^Ef^stignè» A Cerufe, autremétnomee blancd'EfpaignCj eft vn poilbn artificiel,lequel iè faidauecques du plomb, refout &: fondu par la vertu d'vn fort vinaigre, ainli que VitruuCj & Diofcoride auant luy,ên monftre là façon en fbn cinquief^ me liure. ce qu'il a faid à caufe qu'elle lert à beaucoup d'ac- cidens furuenants extérieurement aux corps des hommes, & tels qu*il les defcript au mefme endroid. cefte drogue eft aflez commune &; principalement par les femmes, lefquel- les n'ayants chofe plus recômandable que la bcauté,tafchét d'acquérir par art ce que nature leur a dénié. Les fîgnes par lefquelslon peut congnoiftre vn homme auoir efté empoi- sonn


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