Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . étion vénérienne eûtété regardée comme une honte,comme lunique fuite de la débau-che, peut-on croire que cet écrivainfe fût, de gaîté de cœur, voué lui &.fa famille au mépris public. « Lacontagion, dans les premiers temps,offrait en quelque forte le caraftèreépidémique ; la maladie, dit un hif-torien auftère, était réputée plutôt unmalheur quun opprobre. En Europe,plus du vingtième de la popula


Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . étion vénérienne eûtété regardée comme une honte,comme lunique fuite de la débau-che, peut-on croire que cet écrivainfe fût, de gaîté de cœur, voué lui &.fa famille au mépris public. « Lacontagion, dans les premiers temps,offrait en quelque forte le caraftèreépidémique ; la maladie, dit un hif-torien auftère, était réputée plutôt unmalheur quun opprobre. En Europe,plus du vingtième de la populationfut atteint durant les deux premièresannées (Henjler). » Parmi les viflimes, on a comptédes papes, des empereurs, des rois,des princes, des cardinaux, desprêtres , des favants du premierordre. Une foule dhommes émi-nents, dont la vie & les moeursétaient plus irréprochables quecelles dAlexandre VI, Charles V,François I, Henri VIII, H. Bar-berouffp, &c,, Stc, ont auffi payé uncruel tribut à cette affeftion fans queleur confidération aitété compromife. ^-t2a»- CHAPITRE IV. Quels remèdes ont été oppofés, dans le principe, au progrèsdu fa naiiïance, la conflernation des mé-decins fut fi grande quils fe défillèrenten quelque forte de leurs privilèges,pour accorder aux chirurgiens de par-tager leurs erreurs dans le traitement de a maladie (i). Dans leur ignorance, ces derniers eurent (i) La chirurgie dans le moyenâge, & à cette époque encore, nétaitque la partie manuelle du traitementdes maladies; on demandait à fesadeptes de ladreffe & non pas du fa-voir , étant définie : Quoi in the-rapiâ mecanicum. Les chirurgiensétaient tenus en fervage, dans unedépendance auffi injufte quabfolue : il ne fallut rien moins que la cataftro-phe dont nous parlons, dans laquelleles médecins terrifiés savouèrent vain-cus, pour que lautorifation tacite fûtmomentanément accordée à la chi-rurgie de fortir de fes voies ancie


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