Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ée dAzergues, Dardilly, le Bois-dOingl et Ternand, dont lechâteau fut renforcé par un mur denceinte autour du outre, profilant habilement du besoin dargent qui pesaitpresque toujours sur la noblesse, il obtenait de Guichard dOingtlengagement des villages fortifiés de Bagnols, du Bois-dOingt etde Légny, moyennant un prêt de sous forts, qui achevaitde lier ce puissant baron. Dans la direction de Roanne, la Tour- TROIS PRI N ( ) IP A U T E S 387 de-Salvagny et Lentilly gardèrent
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . ée dAzergues, Dardilly, le Bois-dOingl et Ternand, dont lechâteau fut renforcé par un mur denceinte autour du outre, profilant habilement du besoin dargent qui pesaitpresque toujours sur la noblesse, il obtenait de Guichard dOingtlengagement des villages fortifiés de Bagnols, du Bois-dOingt etde Légny, moyennant un prêt de sous forts, qui achevaitde lier ce puissant baron. Dans la direction de Roanne, la Tour- TROIS PRI N ( ) IP A U T E S 387 de-Salvagny et Lentilly gardèrent lantique roule ; la voiedAquitaine était suffisamment défendue par Chamousset, laroute de Montbrison par Iseron, celle de Saint-Victor parRiverie. Il se contenta de protéger leur débouché communpar le château de Francheville et de protéger leurs flancs, àdroite, par les fortifications de Pollionnay, et, à gauche, dansles intervalles, par Rochefort et Saint-André-la-Côte ; il augmenta également lesdéfenses de laroute du Ja-rez, de plusen plus impor-tante à causedes pèlerina-. Fig. 3o,3. — lancien pont de la guillotière La teinte grise indique le terrain conquis sur le fleuve; les traits légers désignent létatactuel des lieux (cf. p. 355, fig-, 353). ges du Puy, en fortifiant Rive-de-Gier, qui reliait ainsi lechâteau de Montagny à ceux de Saint-Chamond ; enfin, aprèsavoir prouvé sa sollicitude à légard des intérêts de ses bourgeoislyonnais, il éleva, sur le rocher inexpugnable de Pierre-Scize,une forteresse menaçante, pour leur montrer que, sil étaitbon maître, il nétait pas un maître bonasse. Les travaux dutilité publique commencés sous son prédéces-seur furent poursuivis avec activité. La disposition du pont,oblique sur le cours du Rhône, en compromettait la solidité ; 388 HISTOIRE DE LYON il reporta son point de départ à 180 mètres plus au sud, où il setrouve encore. Ce changement occasionna des travaux énormes ;il fallut
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