. Essai sur la Musique ancienne et moderne. ore, qui rend la dix-feptieme majeure, double octavede la tierce majeure, ainfi que la douzième, octave de la quinte du fonfondamental. Le mode mineur neft pas donné par la nature ; il ne sy trouve que parun renverfement expliqué par Rameau, &c mieux encore par M. dAlem-bert, dans fes excellens Elémens de Mufique théorique & pratique _, pag. i U Dans le mode majeur, la tierce, la iîxte & la feptieme doivent tou-jours être majeures. Dans le mode mineur , les mêmes intervalles doivent toujours êtremineurs ; cependant on rend prefque toujours majeure la
. Essai sur la Musique ancienne et moderne. ore, qui rend la dix-feptieme majeure, double octavede la tierce majeure, ainfi que la douzième, octave de la quinte du fonfondamental. Le mode mineur neft pas donné par la nature ; il ne sy trouve que parun renverfement expliqué par Rameau, &c mieux encore par M. dAlem-bert, dans fes excellens Elémens de Mufique théorique & pratique _, pag. i U Dans le mode majeur, la tierce, la iîxte & la feptieme doivent tou-jours être majeures. Dans le mode mineur , les mêmes intervalles doivent toujours êtremineurs ; cependant on rend prefque toujours majeure la feptieme : ceft cequon appelé la note fenfible. Quoiquil ny ait effectivement que ces deux modes, on fe fert de ceterme dans un autre fens ; & nous difons quun air eft dans le mode dere3 quand il eft dans le Ton de re majeur ou mineur, & alors il devientfynonyme de Ton, D* a8 ESSAI Ainfi, dans, cette acception, on compte Ci a 3 o ** < a Ut. re. mi. fa. fol. la. fi. ut* re* fa* fol* la*. 3 ^ « 14. -f IO = 34- v^es trente-quatre modes fe réduifent à vingt-quatre, puifquil y en »dix qui ne font que la répétition des autres, comme ar* & reb, Sec. Palier dun mode, ou dun Ton, dans un autre, sappele moduler. De-làvient la diftin&ion du mode principal Se du mode relatif. Le principal, eftcelui dans lequel commence & finit ordinairement le morceau j Se les modesrelatifs, font ceux dans lefquels on paffe dans le cours du morceau. Chez les Anciens, (a) le mode nétait que létendue dun tel fon à telautre fon. (a) Les Anciens diffèrent beaucoup entteux for les définitions, les divifions & les noms deleurs modes. Tous sacordent à dire, que ceft une constitution de fons,- ceft-à-dire, lef-pace dune octave ou de deux tétracordes disjoints, remplis de tous les fons intermédiairesfélon le genre; & ce qui conftatait chaque mode, cétait la manière dont les deux demi-ions étaient placés dans lo£tave : ainfi, comme il ny a que fept manières d
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