. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. SUR LES EPIGARIDES. 427 Ces lamelles, très minces sur leurs bords libres, sont un peu plus épaisses vers leur point d'attache et présentent quelques petits renflements symétriques. Chaque paire est séparée de l'autre par un intervalle qui n'est sensible que quand on opère une traction sur les parois de la cavité incubatrice (1). Quand la femelle vivante se ramasse sur elle-même, toutes les lames se recouvrent, non seulement latéralement, mais aussi d'arrière en avant, de façon à clore hermétiquement la


. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. SUR LES EPIGARIDES. 427 Ces lamelles, très minces sur leurs bords libres, sont un peu plus épaisses vers leur point d'attache et présentent quelques petits renflements symétriques. Chaque paire est séparée de l'autre par un intervalle qui n'est sensible que quand on opère une traction sur les parois de la cavité incubatrice (1). Quand la femelle vivante se ramasse sur elle-même, toutes les lames se recouvrent, non seulement latéralement, mais aussi d'arrière en avant, de façon à clore hermétiquement la cavité où sont incubés les embryons. Le schéma ci-contre indi- quera plus nettement qu'au- cune description ce mode de fermeture de la cavité incuba- trice. Il représente la coupe de cette cavité pratiquée per- pendiculairement à l'axe du corps, au niveau de l'organe Fig. 1. dorsal {d). La masse des em- bryons pondus et en incuba- tion remplit l'espace ce, et en 0 se trouve la coupe du sillon ventral, au fond duquel on voit l'ouverture de la cavité incubatrice fermée par l'imbrica- tion des â Coupe schématique au travers du corps d'une femelle do Cly- jjeoniscus ; rf, organe dorsal ; c, c, cavité incubatrice ; o, ou- verture de la cavité incubatrice fermée par les lamelles pleu- rales. Nous trouvons donc ici un mode d'occlusion de la cavité incuba- trice que nous n'avions encore constaté chez aucun autre Bopyrien. Chez les autres Ãpicarides, le courant d'eau parcourant la cavité branchiale de l'hôte est détourné au profit du parasite qui, par divers moyens, le fait pénétrer par une ouverture de sa cavité incubatrice et sortir par l'ouverture opposée : un courant perpétuel baigne ainsi tous les embryons. Ici la cavité incubatrice n'est en rapport avec l'extérieur que par une fente unique qui doit donc servir à l'entrée comme à la sortie du liquide. 11 e


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