. Les malheurs de Sophie . SOPHIE. Parce quelle est plus grosse que notre fouet. »Et Sophie donna un grand coup sur le dos delâne, qui prit le trot. Sophie, enchantée davoirréussi, lui en donna un second coup, puis untroisième; lâne trottait de plus en plus fort. So-phie riait, les deux petits fermiers aussi; Paulne riait pas: il était un peu inquiet et il craignaitquil narrivât quelque chose et que Sophie nefût grondée et punie. Ils arrivaient à une des-cente longue et assez raide. Sophie redouble decoups; lâne simpatiente et part au grand ga-lop. Sophie veut larrêter, mais trop t


. Les malheurs de Sophie . SOPHIE. Parce quelle est plus grosse que notre fouet. »Et Sophie donna un grand coup sur le dos delâne, qui prit le trot. Sophie, enchantée davoirréussi, lui en donna un second coup, puis untroisième; lâne trottait de plus en plus fort. So-phie riait, les deux petits fermiers aussi; Paulne riait pas: il était un peu inquiet et il craignaitquil narrivât quelque chose et que Sophie nefût grondée et punie. Ils arrivaient à une des-cente longue et assez raide. Sophie redouble decoups; lâne simpatiente et part au grand ga-lop. Sophie veut larrêter, mais trop tard; lâneétait emporté et courait tant quil avait de jam-bes. Les enfants criaient tous à la fois, ce quieffrayait lâne et le faisait courir plus fort; En-fin il passa sur une grosse motte de terre, et lavoiture versa; les enfants restèrent par terre, etlâne continua de traîner la voiture renverséejusquà ce quelle fût brisée. ,jnHiiHiiil!Oiiil!i|iinP«!)l!liriniiilJlllllllll,,i!l!lî!lli(!llllll!!ilIliiiliifim. LES MALHEURS DE SOPHIE 219 La voiture était si basse que les enfants nefurent pas blessés, mais ils eurent tous le visage etles mains écorchés. Ils se relevèrent tristement;les petits fermiers sen allèrent à la ferme ; Sophieet Paul retournèrent à la maison. Sophie était hon-teuse et inquiète ; Paul était triste. Après avoirmarché quelque temps sans rien dire, Sophie dit à Paul : « Oh! Paul, jai peur de maman! Que va-t-elleme dire? PAUL, tristement. Quand tu as pris ce houx, je pensais bien quetu ferais du mal à ce pauvre âne ; jaurais dû te ledire plus vivement, tu maurais peut-être écouté. SOPHIE. Non, Paul, je ne taurais pas écouté, parce queje croyais que le houx ne pouvait pas piquer à travers les poils épais de lâne. Mais que va diremaman? PAUL. Hélas! Sophie, pourquoi es-tu désobéissante? Situ écoutais ma tante, tu serais


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