Histoire de la révolution de 1848 . ré, ancien procureurgénéral dans la Seine-Inférieure, de dresserune enquête. M. Descliamps fut remplacé parM. Dussard, nommé commissaire général dansla Seine-Inférieure. Les priions se remplirent;la plus grande rigueur des lois fut appliquéecontre une sédition coupable sans doute, maisoù les fautes de ladministration, les provoca-tions de la bourgeoisie, et surtout la fatalitédes circonstances avaient eu tant de partquune indulgence entière pour les vaincusneût été peut-être quune stricte justice. (1) Sur cette liste, composée de 10 noms, il j en avait10njip
Histoire de la révolution de 1848 . ré, ancien procureurgénéral dans la Seine-Inférieure, de dresserune enquête. M. Descliamps fut remplacé parM. Dussard, nommé commissaire général dansla Seine-Inférieure. Les priions se remplirent;la plus grande rigueur des lois fut appliquéecontre une sédition coupable sans doute, maisoù les fautes de ladministration, les provoca-tions de la bourgeoisie, et surtout la fatalitédes circonstances avaient eu tant de partquune indulgence entière pour les vaincusneût été peut-être quune stricte justice. (1) Sur cette liste, composée de 10 noms, il j en avait10njiparlcnant nu proliliuint. (2) M. ScniirJ, dnns siui discouva ù lAsaombKe nationale(sôiincc du 8 miii KMH), donne les cliilTres suivants : Il bar-ricndis, contre lesquelles il auriiit él* tlri5 19 coups <!•canons, U lioniincs tuis dans le ivinibnl, 7(5 lilrssiS, recueilli»dans les hospices cl dont 23 y ainit morts. .Mai» ces oliiffreipuruitient fitre reitii fort uu-doiioiu de la rfolit^. DEUXIÈME PARTIE. KTE DE L\ FKaTERNITÏ (p. 346) A Paris, les élections furent principalementdiscutées entre les républicains modérés, quireprésentaient lopinion de la bourgeoisie, etles républicains socialistes ou communistes,qui représentaient lesprit du prolétariat. Les premiers avaient un grand comité central, dirigé par le parti qui segroupait autour du National, agissait avecensemble et politique ; il était soutenu par laniairie de Paris, et il disposait des fonction-naires. Les brigadiers des ateliers nationauxet un grand nombre dartistes, qui y recevaientune solde de cinq francs par jour, furentemplojés à la propagande électorale. Le prolétariat, au contraire, à qui toutes lesressources de ce genre manquaient, et quiaurait eu besoin de concentrer tous ses efforts,se divisa. Les délégués du Luxembourg firentbande à part ; les chefs de club agirent chacun de son côté ; on ne voulut se faire que desconcessions insignifiantes ;
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