. Oeuvres de J. Racine .. . ¨. .. MiTHRIDATE. /ous laimez î M o N I M E. Si le fort ne meût donnée à vous^vlon bonheur dépendoit de lavoir pour époux.\.vant que votre amour meût envoyé ce gage ,Slous n-ous aimions. Soigneur, vous changez de vifage \ MiTHRIDATE. ^^on, Madame. Il fuffit. Je vais vous lenvoyer,\llez. Le tems eft cher , il le faut vois quà mobéir vous êtes difpofé fuis content. M o N I M E en sen allant»O Ciel î Me ferois-je abuféeg Iî>5 MITHRIDA TE, SCENE V L I Mithridate feuL Ls s*aimenc. Ceft ainfî quon fe jouoit de , fîls ingrat 1 Tu


. Oeuvres de J. Racine .. . ¨. .. MiTHRIDATE. /ous laimez î M o N I M E. Si le fort ne meût donnée à vous^vlon bonheur dépendoit de lavoir pour époux.\.vant que votre amour meût envoyé ce gage ,Slous n-ous aimions. Soigneur, vous changez de vifage \ MiTHRIDATE. ^^on, Madame. Il fuffit. Je vais vous lenvoyer,\llez. Le tems eft cher , il le faut vois quà mobéir vous êtes difpofé fuis content. M o N I M E en sen allant»O Ciel î Me ferois-je abuféeg Iî>5 MITHRIDA TE, SCENE V L I Mithridate feuL Ls s*aimenc. Ceft ainfî quon fe jouoit de , fîls ingrat 1 Tu vas me répondre pour tous ,Tu périras. Je fais combien ta renomméeE: tes taulfes vertus ont féduit mon armé , je te veux porter des coups faut, pour te mieux perdre , écarter les mutinsjEt faifant à mes yeux partir les plus rebelles,Ne garder près de moi que des troupes Mais, fans montrer un vifage otîenfé,Diiîîniuloni <;ncor, comme jai commencé. Fin du troijlème Acie,. TRAGÃDIE, 1^1 ACTE IV. SCENE PREMIERE. MONIME,PH(EDIME. M O N I M E. HÅDiME , au nom des Dieux , fais ce que je defirc»a voir ce qui fe p iffe , 6c reviens me le dire,ne fais. Mais mon cÅur ne fe peut ralTurer.[ille foupçons affreux viennent me déchirer,ue tarde Xipharès? Et doù vient quil diiïereféconder des vÅux quautorife fon pèi-e îm père, en me quittant, me lalloic envoyer,lais il feignoit peut-être ; il falloir tout feignoit ? Et moi, découvrant ma penfée .. «Dieux ! En ce péril mauriez-vous délailïéeîfe pourroit-il bien quà fon reirentiment[on amour indifcret eût livré mon amant?uoi, Prince ! Quand, tout plein fie ton amour extrême^3ur favoir mon fecret tu me prefTois toi-même ,.es. refus trop cruels vingt fois te lont caché jtai même puni de lavoir arraché ;quand de toi peut-être un père fe dÃ


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