Scopas et Praxitèle : la sculpture grecque au IVe siècle jusqu'au temps d'Alexandre . étudie non plus seule-ment dans ses rj^thmes harmonieux et tranquilles,mais dans ses manifestations presque violentes; la viemorale, où il va de préférence chercher le drame, lesangoisses douloureuses, le délire fou qui plonge danslextase une Ménade en proie à lexaltation hardi, il rompt avec la tradition du v^ siècle,attentive surtout au rythme des lignes du corps, sansque rien, sauf de rares exceptions, comme dans leMarsyas de Myron, vienne altérer la sérénité duvisage. Il semble bien que,


Scopas et Praxitèle : la sculpture grecque au IVe siècle jusqu'au temps d'Alexandre . étudie non plus seule-ment dans ses rj^thmes harmonieux et tranquilles,mais dans ses manifestations presque violentes; la viemorale, où il va de préférence chercher le drame, lesangoisses douloureuses, le délire fou qui plonge danslextase une Ménade en proie à lexaltation hardi, il rompt avec la tradition du v^ siècle,attentive surtout au rythme des lignes du corps, sansque rien, sauf de rares exceptions, comme dans leMarsyas de Myron, vienne altérer la sérénité duvisage. Il semble bien que, le premier, il ait faitconcourir les traits du visage humain à lexpressiondes sentiments violents ou contenus, des passionsqui agitent tout lêtre, soit en donnant comme unaccent tragique au dessin de la bouche et du front,soit en animant dune vie intense le regard doulou-reux des yeux levés vers le ciel. Si les anciens disaientde lui quil a « donné la vie au marbre, » cest que larecherche du pathétique est bien le trait dominantde son art. /A --r .i^^r^-^- ^ S^.


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