Causeries avec mes élèves . XXX. UN ANGLAIS QUI PARLE FRANÇAIS. ! ToPFFER voyageait en Suisse, et voulait passer le coldAnterne. Malheureusement il ny avait à Servos, oùil se trouvait, quun seul guide, qui était engagé par untouriste anglais. Que faire? Partager le guide aveclAnglais, si cest possible. Mais pour cela, il faut êtreintroduit. Laissons parler le grand humoriste. LAnglais était assis en face du Mont-Blanc, qu6dailleurs il ne regardait pas. Il venait de bâiller ; jebâillai aussi en signe de sympathie. Je me trouvaiscomme présenté, comme introduit à lui. Lorsque lemoment me parut pr


Causeries avec mes élèves . XXX. UN ANGLAIS QUI PARLE FRANÇAIS. ! ToPFFER voyageait en Suisse, et voulait passer le coldAnterne. Malheureusement il ny avait à Servos, oùil se trouvait, quun seul guide, qui était engagé par untouriste anglais. Que faire? Partager le guide aveclAnglais, si cest possible. Mais pour cela, il faut êtreintroduit. Laissons parler le grand humoriste. LAnglais était assis en face du Mont-Blanc, qu6dailleurs il ne regardait pas. Il venait de bâiller ; jebâillai aussi en signe de sympathie. Je me trouvaiscomme présenté, comme introduit à lui. Lorsque lemoment me parut propice: ^Magnifique! dis-je, sansmadresser encore à lui, sublime spectacle! Rien nebougea, rien ne répondit. Je mapprochai ; Monsieur, dis-je gracieusement, arrive sans doute deChamonix ? — Uï. — Jen suis moi-même parti ce bâilla une seconde fois. Je nai pas eu, monsieur, lavantage de vous rencontreren route ; il faut que vous ayez passé par le col de Balme ? — No. — Par le Prarion, p


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