. Gazette des beaux-arts . MUSÉE DE LILLE LE MUSEE WICAR (cinquième article) ÉCOLE FLORENTINE (suitr).. Accio Bandinelli. — Vasari avait enhaute estime les dessins de être tout à fait de son avis, jereconnais que ceux qui sont authen-tiques, et ils ne sont pas rares, intéres-sent, sinon par leur style qui manquede sobriété, du moins par leur facturequi est toujours brillante. Ils sont ceuxdun sculpteur rompu à toutes les sur-prises du modelé, à tous les mouve-ments des muscles ; il exagère quelque-fois les défauts de son contemporain Michel-Ange, mais il est le seul, àce moment
. Gazette des beaux-arts . MUSÉE DE LILLE LE MUSEE WICAR (cinquième article) ÉCOLE FLORENTINE (suitr).. Accio Bandinelli. — Vasari avait enhaute estime les dessins de être tout à fait de son avis, jereconnais que ceux qui sont authen-tiques, et ils ne sont pas rares, intéres-sent, sinon par leur style qui manquede sobriété, du moins par leur facturequi est toujours brillante. Ils sont ceuxdun sculpteur rompu à toutes les sur-prises du modelé, à tous les mouve-ments des muscles ; il exagère quelque-fois les défauts de son contemporain Michel-Ange, mais il est le seul, àce moment, qui approche de sa force et de sa science. On a beaucoup, etavec raison, parlé de lexagération et de lenflure de sa manière; on nou-blie pas surtout, en prononçant son nom, laccusation si grave de Vasariau sujet de la lacération du carton de la Guerre des Pisans; mais, ensomme, il faut bien tenir compte de quelques superbes morceaux demarbre et surtout de quelques dessins plus beaux encore, ainsi que letémoignent les dessins conservés au Louvre. Vasari en possédait ungrand no
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