Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . he auriculaire du plexus cervical. Ils se rami-fient, comme les vaisseaux, dans les espaces conjonctifs de la glande et arrivent àla membrane propre. Daprès Peluger, ils la traverseraient, se dépouilleraient deleur myéline et se termineraient dans les cellules salivaires. Ces conclusions de 168 APPAREIL DE La DIGESTION Pfluger nont pas été confirmées par dautres histologistes et, du reste, elles sap-pliquent surtout à la glande sous-maxillaire. Les recherches récentes de Fdsari etPanasci, de Ramon y Cajal ont révélé,


Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . he auriculaire du plexus cervical. Ils se rami-fient, comme les vaisseaux, dans les espaces conjonctifs de la glande et arrivent àla membrane propre. Daprès Peluger, ils la traverseraient, se dépouilleraient deleur myéline et se termineraient dans les cellules salivaires. Ces conclusions de 168 APPAREIL DE La DIGESTION Pfluger nont pas été confirmées par dautres histologistes et, du reste, elles sap-pliquent surtout à la glande sous-maxillaire. Les recherches récentes de Fdsari etPanasci, de Ramon y Cajal ont révélé, entre les acini, lexistence de plexus nerveux,mêlés de cellules nerveuses, analogues à celles que nous avons décrites dans lin-testin : de ces plexus se détachent des fibrilles qui pénètrent ensuite jusquau con-tact des cellules glandulaires. Outre ces plexus nerveux, Mûller a signalé un autreréseau issu de cellules quil rapproche de celles qui existent dans la membranepropre de lalvéole et qui sont de nature conjonctive. §n. Glande sous-maxillaire. La glande sous-maxillaire occupe la région sus-hyoïdienne. Elle est située contrela face interne du maxillaire inférieur, immédiatement au-dessus de la portion moyenne du digastrique, remplissant pour ainsidire lespace angulaire que circonscrivent entreeux le ventre antérieur et le ventre postérieurde ce dernier muscle. Comme la parotide, la glande sous-maxil-laire est renfermée dans une loge ostéo-fibreuse,la loge sous-maxillaire, que nous allons toutdabord décrire. A. — Loge sous-maxillaire Xous connaissons déjà la loge sous-maxil-laire pour avoir étudié son mode de formationà propos des aponévroses du cou (voy. t. I).Xous avons vu, à ce sujet, que laponévrosecervicale superficielle, en passant de los hyoïdedans la région sus-hyoïdienne, se divise endeux feuillets (fig. 92) : un feuillet superfi-ciel (4), qui se rend directement au bord infé-rieur du maxillaire ; un feuillet profo


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