Nouveau dictionnaire de medecine et de chirurgie pratiques . uvert de peau, et dune tige de cuir très-fort, lacée en résistance du cuir est ici essentielle. Labsence de cette résistanceamènerait inévitablement une brisure de la bottine et lamputé, à chaquepas, serait exposé à une sorte dentorse par la flexion latérale de sonappareil (Voy. fig. 87). Valette et A. A. M. Reynaud, inspecteur du service de santé de la ma-rine, modifièrent légèrement cet appareil. Ils le renforcèrent par deux at-telles latérales. De plus, Valette fit reposer le moignon dans une espèce desac de cuir, au-dess


Nouveau dictionnaire de medecine et de chirurgie pratiques . uvert de peau, et dune tige de cuir très-fort, lacée en résistance du cuir est ici essentielle. Labsence de cette résistanceamènerait inévitablement une brisure de la bottine et lamputé, à chaquepas, serait exposé à une sorte dentorse par la flexion latérale de sonappareil (Voy. fig. 87). Valette et A. A. M. Reynaud, inspecteur du service de santé de la ma-rine, modifièrent légèrement cet appareil. Ils le renforcèrent par deux at-telles latérales. De plus, Valette fit reposer le moignon dans une espèce desac de cuir, au-dessous duquel il ménagea un vide quil remplissait avecdu son. A. A. M. Reynaud fit reposer le moignon sur un coussin en caout-chouc rempli dair, modification dont le blessé se louait fort. Lamputé deValette, le dimanche, par coquetterie, portait un pied artificiel. Avec cet PIED. PROTHÈSE. 865 appareil, sur un plan uni, la marche était facile ; mais sur le pavé,son extrémité accrochait souvent les aspérités des cailloux, ce qui ex-. Fig. 87. — Bottine de Jules Roux, (amputation tibio-tarsienne). posait l opéré à des chutes fréquentes. Aussi préférait-il de beaucoupsa bottine-pilon. En somme, la bottine-pilon de J. Roux constitue le plus simple, le moinscoûteux et le meilleur des appareils prothétiques à donner aux blessésqui ont subi lamputation sous-astragalienne ou la désarticulation tibio-tarsienne. J. Roux jugeait inutile défaire consolider la tige de la bottinepar des attelles métalliques, 11 considérait également comme désavanta-geux lusage des coussins élastiques. Pour lui, le moignon devait portersur un simple coussin, un peu dur pour que le blessé puisse mieux sentirla résistance du sol. Les pieds artificiels ordinaires qui forcent les blessés à marcher enfauchant et les exposent, comme Fa bien fait remarquer Valette, à tomberlorsquils rencontrent des inégalités du sol, sont inférieurs à la bottine deJ. Roux. Il sera


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