. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. J 32 E. l'EUROT. des plantes herbacées, dont le cylindre ligneux est cependant très dur, et dont l'accroissement en épaisseur est extrême- ment rapide ; la tige est fréquemment réduite à une hampe florale munie de feuilles plus petites que les feuilles basilai- res. La tige est généralement un peu quadrangulaire, par- courue longitudinalement par quatre côtes plus ou moins développées, suivant les espèces, et rapprochées deux à deux vers les extrémités d'un même diamètre. Ces côtes deviennent, dans certains cas, de véritables ailes membra- neuses,


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. J 32 E. l'EUROT. des plantes herbacées, dont le cylindre ligneux est cependant très dur, et dont l'accroissement en épaisseur est extrême- ment rapide ; la tige est fréquemment réduite à une hampe florale munie de feuilles plus petites que les feuilles basilai- res. La tige est généralement un peu quadrangulaire, par- courue longitudinalement par quatre côtes plus ou moins développées, suivant les espèces, et rapprochées deux à deux vers les extrémités d'un même diamètre. Ces côtes deviennent, dans certains cas, de véritables ailes membra- neuses, recouvertes par 1'épiderme de la tige, et ne conte- nant souvent, à leur intérieur, que quelques cellules de paren- chyme écrasé, collenchymateux ou même corné. Entre ces ailes, il n'est pas rare de voir la tige sillonnée d'arêtes beau- coup moins importantes. Dans les expansions aliformes de certaines Héliées, on peut rencontrer un faisceau libéro- ligneux foliaire. Le pédoncule floral possède, sans grandes modifications, la structure de la lige, mais les côtes longitu- dinales sont toujours relativement plus déve- loppées ; même quand la tige est arrondie, le pédoncule floral estsou- vent quadrangulaire. Avant d'entrer dans de plus longs détails sur l'analomie compa- rée de la tige, étu- dions son développe- ment, avec quelques exemples empruntés aux espèces indigènes. Une coupe, passant par le méristème terminal d'un Chlora, nous présente à quelque distance du sommet une région externe (E) et une région interne (M), formées de larges cellules arrondies représentant l'écorce et la. Fig. 7. — Coupe transversale passant par le méristème terminal de la tige de Chlora sero- tina. — E, écorce ; M, moelle ; Me, méristème annulaire; fcl, fcm, fascicules criblés libériens et médullaires en voie de différenciation. G= 150 Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digi


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