. Bulletin de la Société géologique de Geology. TERRAINS JURASSIQUES. 233 « Le sous-sol des marais d'Hermanville et de Colleville-sur- Orne montre, en divers points, dit M. Eug. E. Deslongchamps, des traces de ces couches inférieures du système oolithique moyen, puis, en montant les petites buttes qui entourent a l'O., au S. et au N., le village de Colleville, nous retrouvons les assises supérieures de la grande oolithe. Par conséquent, les argiles calloviennes sont bien en ce point sur leur ligne de rivage, dans une légère dépression de la grande oolithe, ayant permis a
. Bulletin de la Société géologique de Geology. TERRAINS JURASSIQUES. 233 « Le sous-sol des marais d'Hermanville et de Colleville-sur- Orne montre, en divers points, dit M. Eug. E. Deslongchamps, des traces de ces couches inférieures du système oolithique moyen, puis, en montant les petites buttes qui entourent a l'O., au S. et au N., le village de Colleville, nous retrouvons les assises supérieures de la grande oolithe. Par conséquent, les argiles calloviennes sont bien en ce point sur leur ligne de rivage, dans une légère dépression de la grande oolithe, ayant permis aux couches oolithiques moyennes déformer un petit golfe borné par les communes de Lion-sur-Mer, Hermanville, Colleville- sur-Orne et Ouistreham, » où les dépôts sont cachés par le diluvium. « Nous retrouvons à la pointe de Sallenelles un petit » lambeau de grande oolithe, également usé et corrodé, comme » a Lion-sur-Mer (i), par les premières assises calloviennes, qui se » montrent ensuite exclusivement dans toute la campagne environnante, » et atteignent une vingtaine de mètres à la butte d'Escoville.» Il est bon de rappeler ici que les assises en question (composées d'éléments remaniés) se sont déposées dans une dépression de la grande oolithe, et non pas dans une dénudation de ce terrain. La constatation de cette ondulation de la grande oolithe, dont l'axe paraît être dû au soulèvement du Merlerault (voir Etudes sur les terr. Jurassiques, Eug. E. Deslongchamps, p. 246 et suiv.), semble évidente, puisque les couches de la grande oolithe, à Lion- sur-Mer sont aune altitude d'environ 14 m., tandis qu'à environ un kilomètre, au village de Perriers, elles s'élèvent déjà à 61 m. La coupe ci-dessous donnée à ce sujet et complétée par une autre coupe (Planche A, figure E), feront mieux juger des rela- tions stratigraphiques de l'étage Call
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