. Picpus pendant la Commune . traversée de flammes lugubres,les silhouettes sombres des édifices calcinés, des foyers flambants,le tout sillonné par les éclats dobus, des bombes à pétrole, le cré-pitement des mitrailleuses, le sourd grondement du canon, le bruitdes murs qui seflbndrent; cétait plus quun tremblement de terre,plus que léruption dun volcan; cétait un soupirail de lenfer^jetant au monde avec la flamme et la fumée, avec ses grondements,les cris stridents, les malédictions enragées de Satan et des damné sa rage de destruction, le Comité de salut public (quel nomironique!) voul


. Picpus pendant la Commune . traversée de flammes lugubres,les silhouettes sombres des édifices calcinés, des foyers flambants,le tout sillonné par les éclats dobus, des bombes à pétrole, le cré-pitement des mitrailleuses, le sourd grondement du canon, le bruitdes murs qui seflbndrent; cétait plus quun tremblement de terre,plus que léruption dun volcan; cétait un soupirail de lenfer^jetant au monde avec la flamme et la fumée, avec ses grondements,les cris stridents, les malédictions enragées de Satan et des damné sa rage de destruction, le Comité de salut public (quel nomironique!) voulait non-seulement brûler^ mais faire sauter mesures étaient prises : poudre, dynamite, pétrole, natten-daient que létincelle pour éclater; larmée fut assez heureusepour couper les fils. Lexistence de Paris tenait à des fils. Et cesfils dépendaient de la miséricorde divine. Elle se manifesta aumilieu de ces vengeances éclatantes. Les églises, qui devaientsauter, néprouvèrent aucun mal. ». G A 1{ R E A II, Direcleur de la prison « Mazas ». GARREAT,Directeur i>e la prison Maz\s. Carreau, linfernal Carreau, selon le mot de M. le D^ de Beauvais, étaitlhomme de confiance de Raoul Rigault, qui lavait préposé à la garde delarchevêque et des otages, dabord au dépôt de la Conciergerie, puis à était un ancien serrurier, repris de justice, comme la plupart des hommes delinsurrection, et fort adonné au vice. Ce personnage sinistre, qui sest montrédur et cruel envers les prisonniers, ne marchait jamais sans un revolver à laceinture et un chassepot en bandoulière. Un jour, il voulut causer de religionavec M. labbé Deguerry : il lui avoua quil avait été sur le point de se faire« frère Morave », mais quil avait changé didée. Lorsque les troupes de Ver-sailles semparèrent de la prison Mazas dans la journée du 26 mai, il fit devaines tentatives pour senfuir et faire incendier la maison; ses employéssurent le désarmer et


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