. Le Monde moderne. gorv racontait son his-toire devant Serge. — Toujours CCS slupides histoires, ditMaria Sergueïevna mécontente. On nepourra [dus laisser lenfant entrer à lof-lice. Le lendemain, après la messe du ma-tin, le père Pavel proposa daller cher-cher un docteur à la ville. Celle villeétait à 1(1 verstes et le médecin ne pou-vait arriver quà la nuit. Cétait un petit vieillard, assez igno-rant, qui nemployait que Vopodeldochet lordonnait indifféremment pourlusage interne ou externe. On disaitde lui quil ne croyait pas à la méde-cine, mais quil croyait à ers onze heures t


. Le Monde moderne. gorv racontait son his-toire devant Serge. — Toujours CCS slupides histoires, ditMaria Sergueïevna mécontente. On nepourra [dus laisser lenfant entrer à lof-lice. Le lendemain, après la messe du ma-tin, le père Pavel proposa daller cher-cher un docteur à la ville. Celle villeétait à 1(1 verstes et le médecin ne pou-vait arriver quà la nuit. Cétait un petit vieillard, assez igno-rant, qui nemployait que Vopodeldochet lordonnait indifféremment pourlusage interne ou externe. On disaitde lui quil ne croyait pas à la méde-cine, mais quil croyait à ers onze heures tlii soir, notre méde-cin arriva. Il examina h- malade, lui ÏK D1-: NO Kl, làla le pouls, lui déclara une « petitefièvre », prescrivit des frictions à lopo-deldoch et fit avaler au malade deuxpilules de la même substance. château. Toute la nuit, Serge eut unefièvre ardente. Plusieurs fois on réveillale médecin, mais celui-ci était inébran-hible dans sa foi à lopodeldoch. Il afllr-. — Il a un peu de fièvre, mais grâce àlopodeldoch le mal sen ira comme parenchantement, déclara-t-il avec impor-tance. C>n fit diner ledocleuret il coucha au mait que son remède ferait miracle etque lenfant serait guéri au matin. Serge délirait : >■ Christ,... \crité,... Martyr ■>, répétait-il. etil continuait à chercher autour de lui : CONTK I)K NOËL « Où... où?... » Il se calma vers le ma-lin et sendormit : — Vous voyez bien, dit le médecintriomphant, et prétextant ses autres ma-lades, il partit. journée se passa entre la crainteet lespoir. Tant quil fit jour, lenfant futmieux. Mais la faiblesse était si grandequil pouvait à peine prononcer une pa-role. A la tombée de la nuit, la « petitefièvre » revint et le pouls saccentua. Maria Sergueïevna restait collée auchevet de son fils dans une crainte silen-cieuse, cherchant à comprendre, mais envain. On abandonna lopodeldoch. Laniania épuisa les moyens de


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