. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. ADAPTATION A LA VIE AUnORirOLE CHEZ LES VEUTÉBUÉS 277 vestige d'une adaplatioii arboricole ancienne se retrouve aussi chez le Diprotodon : c'est le croisement au membre antérieur du cubitus par le radius, dont l'extrémité infé- rieure vient se placer en dedans de celle du cubitus. On sait que ce caractère existe aussi chez l'Éléphant, actuellement bien adapté cependant à la marche terrestre, mais dont on a fait ressortir depuis longtemps les caractères de ressem- blance avec certains Rongeurs. Citons enfin le cas très spécial des Hapalidee.


. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. ADAPTATION A LA VIE AUnORirOLE CHEZ LES VEUTÉBUÉS 277 vestige d'une adaplatioii arboricole ancienne se retrouve aussi chez le Diprotodon : c'est le croisement au membre antérieur du cubitus par le radius, dont l'extrémité infé- rieure vient se placer en dedans de celle du cubitus. On sait que ce caractère existe aussi chez l'Éléphant, actuellement bien adapté cependant à la marche terrestre, mais dont on a fait ressortir depuis longtemps les caractères de ressem- blance avec certains Rongeurs. Citons enfin le cas très spécial des Hapalidee. Parmi les Singes, ils sont remarquables en raison de ce fait que leur pollex n'est pas op- posable et que tous les doigts de leur extrémité antérieure, au lieu d'être munis d'ongles plats, portent des griffes étroi- tes et convexes. Leur main, très voisine de celle des Écu- reuils par exemple, présente en somme les caractères d'une extrémité adaptée à la marche arboricole. Cette disposition est-elle primitive et représente- t-elle une persistance du type ancestral? Est-elle, au con- traire, le résultat d'une adapta- tion secondaire? Cette dernière hypothèse pourrait s'appuyer sur ce fait que les Hapalid» constituent, semble-t-il, des formes récentes qui ne paraissent pas remonter au delà du quaternaire et que l'ensemble de leur organisalion ne paraît pas en somme être celle d'animaux particulièrement archaïques. Les Hapalidae progressent en somme sur les branches des arbres à peu près à la façon des Didelphydœ, s'aidant de leurs griffes à leurs extrémités antérieures et préhenseurs quant à leurs extrémités posté Fiy. JjG. — Extrémité antépeiire gauche dHapale (1911-57).. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally enhanced for readability - coloration and appearance of these illustrations may not perfectly resemble the original Milne-Edwards, H. (Henri)


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