Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . les plus effi-caces : on arrofe encore la tête avec de leaufroide , & même à la glace : le bain des ex-trémités inférieures , qui demande moins dap-pareil 5 peut être répété fouvent. On donneencore les bains froids domeiliques ; on plongeauiîi les malades dans les rivières ou dans lamer ; cette immeriion doit être fubite & impré-vue , & doit durer autant que les maladespeuvent la foutenir. On propofe de plus lacaftrati
Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . les plus effi-caces : on arrofe encore la tête avec de leaufroide , & même à la glace : le bain des ex-trémités inférieures , qui demande moins dap-pareil 5 peut être répété fouvent. On donneencore les bains froids domeiliques ; on plongeauiîi les malades dans les rivières ou dans lamer ; cette immeriion doit être fubite & impré-vue , & doit durer autant que les maladespeuvent la foutenir. On propofe de plus lacaftration ; 6c je crois que cette opération^quon jig Maladies îNtÈRNfcS L^^ fçait avoir été pratiquée avec fuccès , pôiir*WfANiE. roit être utile darts bien des cas : celle du tré-pan a encore réufli, de même que le cautère, &c*On fçait enfin que des maniaques ont étéguéris par une frayeur, par une chute avecirafture aux os du crâne, ou par d*autres acci-dens : les praticiens judicieux fçavent tirer desvues de toutes ces obfervations qui ne paffentque pour curieufes dans Tefprit de ceux quicraignent de sécarter de kur DE LA TÈTE, Livre L 3 î9 LA P H R É N Ê S î E. ON a vu dans les articles précédens, qulî yavoir des égâremens defprit qui nappor-toient aucun changement à létat du pouls ;mais le délire, qui ell accompagné de la fièvre ,eft dune autre nature. Il y en a de deux for-tes , un qui doit être regardé comme la mala^die prïjtclpaU, & qui excite la fièvre ; lautrequi neft quun accident commun à toutes lesfièvres dont il efl l^Jy/npiomc; ce qui forme,comme il çû aifé den juger , une grande diâTé-rence quil efl furprenant que li peu décrivainsaient fentie ; cependant il peut arriver à ceuxqui ont le délire, dont nous avons fait mentiondans les articles précédens , que la fièvre fur-vienne par accident ; ce qui ne doit pas chan-ger , comme on le penfe bien, le caraâ:ere dela première maladie. Il ny a q
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