La Lecture . Le trait caractéristique du plan que jai arrêté en vue de péné-trer dans la région polaire et, si possible, de la traverser, résideen ce principe : utiliser les cou- _ ::;—r- rants marins au ~ lieu de les com-battre. Mon opi-nion est, en effet,comme jai eu loc-casion de lexpli-quer en diversescirconstances,quil doit existerquelque part descourants péné-trant dans la ré-gion polaire, quientraînent les ban-quises à traverslocéan polairedabord dans ladirection nord versle pôle et ensuitedans la directionsud vers locéanAtlantique. Que ces courants existent réellement, toutes les expéd


La Lecture . Le trait caractéristique du plan que jai arrêté en vue de péné-trer dans la région polaire et, si possible, de la traverser, résideen ce principe : utiliser les cou- _ ::;—r- rants marins au ~ lieu de les com-battre. Mon opi-nion est, en effet,comme jai eu loc-casion de lexpli-quer en diversescirconstances,quil doit existerquelque part descourants péné-trant dans la ré-gion polaire, quientraînent les ban-quises à traverslocéan polairedabord dans ladirection nord versle pôle et ensuitedans la directionsud vers locéanAtlantique. Que ces courants existent réellement, toutes les expéditionsarctiques le prouvent, car la plupart des explorateurs ont eu àL. I. — 8 II. — 8. L)^riuitjud Aans-en, cbef tle lcxpèdilion. 114 LA LECTURE ILLUSTREE les combattre et à éviter les banquises cbarriées par ces cou-rants vers le sud à lencontre de leur marche. Jen ai concluquils sétaient dirigés vers le nord du mauvais côté. On ne peutnier, en effet, que ces banquises errantes ne nous viennent cons-tamment du nord inconnu. Ces glaces et ces courants doiventpasser évidemment par la région polaire, en vertu de la loi natu-relle bien simple par laquelle leau qui sort doit être remplacéepar leau qui entre. Il semljle, malgré cette évidence, exister desgens qui ne veulent même pas admettre cette simple nécessité. Le passage de tels courants par la région polaire est prouvépar de nombreux faits. Je mentionnerai dabord la grande quan-tité de bois flottants sibériens qui, tous les ans, est transportéesur les rivages du Spitzberg et du Groenland. Ces bois viennenten telle abondance et avec une telle régularité quil paraît im-possible quils soient tran


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