. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 728 VER verticalement implanté à la surface, bordé de petites gibbosités et souvent placé en dehors de l'axe du fruit. â OEil : moyen, ouvert, arrondi, presque saillant. â Peau : fine, jaune pâle dans l'ombre et quelquefois faiblement nuancée de rose Poire de Vernusson. «"^ ^'^^^^^^ ^^^e; couverte de points, de stries et de légères taches gris - roux, puis maculée de même autour du pédon- cule et de l
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 728 VER verticalement implanté à la surface, bordé de petites gibbosités et souvent placé en dehors de l'axe du fruit. â OEil : moyen, ouvert, arrondi, presque saillant. â Peau : fine, jaune pâle dans l'ombre et quelquefois faiblement nuancée de rose Poire de Vernusson. «"^ ^'^^^^^^ ^^^e; couverte de points, de stries et de légères taches gris - roux, puis maculée de même autour du pédon- cule et de l'Åil, dans le voisinage duquel elle est en outre plus ou moins marbrée de brun-fauve. â Chair : blanche et très-fme, fondante ou mi-fondante, aqueuse, pres- que exempte de pierres. â Eau : sucrée et excessivement abondante, aromatique, possédant une saveur aigrelette fort déli- cate. Maturité. â Fin de décembre et gagnant aisément le mois de février. Qualité. â Première. Historique. â Le pomologue Merlet, en 1690, fit connaître en ces termes la poire de Vernusson : « Elle est d'une médiocre grosseur, semblable à la Double-fleur, qui charge beaucoup, et dont la chair est douce, agréable et relevée ; ce Fruit est des plus rares et des plus nouveaux en ce Païs [Paris]. » [L'Abrégé des bo7is fruits, 3*^ édi- tion, p. 9.^.) Il devait être, effectivement, des plus rares dans la capitale et ses environs, à la fin du XVII* siècle, car Ménage, qui nous en a conservé l'origine, écrivait ce qui suit peu de temps avant sa mort (1692) : « Ce fruit a été ainsi appelle de la terre de Vernusson en Anjou, à une lieuë d'Angers, dans la paroisse de Sainte-Gemme-sur-Loire : dans laquelle Terre M. Lanier, Trésorier de l'Eglise d'Angers, à qui elle appartenoit, avoit un beau jardin rempli des plus ciuieux fruits de la Province, lequel envoya à Paris des greffes de
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