Oeuvres . côté !Tant mieux, à ma valeur le danger fert damor-ce;Nous les battrons demain ; le fort en efl sobftine & lui fait honte ,Du délai fuperftitieux ;Quoi donc, ce font les jours qui font viftorieux ,tt non pas vous. belle gloire à ce compte ?Jen rabats bien : ainfi piqué un moment le liérosfe lennemi, qui payant de renaître Lient-tôten celui qui Taffronte ,Ce vain vain fantôme de de réfiftance létonné.Falloit il combattre aujourdhui,Dit-il, il fe confond Si croit voir en perfonfleLe deftin irrité décidant contre lui. Il


Oeuvres . côté !Tant mieux, à ma valeur le danger fert damor-ce;Nous les battrons demain ; le fort en efl sobftine & lui fait honte ,Du délai fuperftitieux ;Quoi donc, ce font les jours qui font viftorieux ,tt non pas vous. belle gloire à ce compte ?Jen rabats bien : ainfi piqué un moment le liérosfe lennemi, qui payant de renaître Lient-tôten celui qui Taffronte ,Ce vain vain fantôme de de réfiftance létonné.Falloit il combattre aujourdhui,Dit-il, il fe confond Si croit voir en perfonfleLe deftin irrité décidant contre lui. Il décide en effet, fon dinll^nt en inflanî redouble j Jlt (E&RVES DE M. DE LA MOTTE ; Des ennemis fert fî bien les exploits»Quil eft enfin bâtu pour la première fois»Ah ! dit-il, falloit-il ten croire ?Funefteami, ce jour me eoutera magloire>Je le fçavois trop bien quil étoit malheureux»Sil létoit, dit lami, ce camp fi peu gagné Uvidoiief. .»*i,iJJH«. <^» Livre VÎ. S^* LE CHIEN ET III. JY^Artin ,grave baudet, & lagilemirsut, £n mcme endroit sen alloient pour affaire, Uun marclioit dun pas de commère^Lautre faifoit une toife dun étoit moyen daller même carrière :Mais fautant en avant, puis autant en arrière ^Le Lévrier léger séloignoit du lourJaut,Et le rejoignoit aufllî-tot,Marchant ainfi de compagnie ,Ils tïaverfent tous deux mainte longue prairie ;Ils paflent monts & bois, fatiguans pour Martin,Miraut, comme jai dit , faifant chemin \Et de lagilité dont il faifoit parade ,Divertiflant fon , tant fût troté , caracolé , fauté Quavant que darriver au gîtff ,Le haletant Miraut refla fur le côté.Martin arriva feul, nalla-t-il pas plus vite?. Allez à votre bût lallure de Martin ;Kimitez pas Miraut qui fe tue en chemin. 55© COUVRES BE M. DE LA MoTTÏ i LE VOLEUR ET APOLLON, FABLE IV. u. N fr.élérat un jour trouvant fa belle ;Ayant guété longt


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