Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . smouvements particuliers, comme on peut le voir sur lemême tableau, en comparant les chiffres de la colonne TI avecceux de la colonne c, où se trouve, comme on la dit, le mou-vement propre des étoiles, débarrassé du mouvement paral-lactique du système en translation. Pour dissiper la surpriseque pourrait faire naître une telle multitude de mouvements,nous sommes amenés à montrer que là où nous ne croyionstrouver que le repos et le silence éternel, sexerce une acti-vité à peine concevable ; on trouve des centres de mouve-ments, des orbites sur lesquels


Les étoiles; essai d'astronomie sidérale . smouvements particuliers, comme on peut le voir sur lemême tableau, en comparant les chiffres de la colonne TI avecceux de la colonne c, où se trouve, comme on la dit, le mou-vement propre des étoiles, débarrassé du mouvement paral-lactique du système en translation. Pour dissiper la surpriseque pourrait faire naître une telle multitude de mouvements,nous sommes amenés à montrer que là où nous ne croyionstrouver que le repos et le silence éternel, sexerce une acti-vité à peine concevable ; on trouve des centres de mouve-ments, des orbites sur lesquels la vitesse est bien plus con-sidérable que celles quon rencontre dans notre systèmeplanétaire. CHAPITRE IV ETOILES DOUBLES Beaucoup détoiles qui, à lœil nu, semblent simples,se trouvent décomposées en deux, trois autres et plus, très-voisines les unes des autres, de grandeurs parfois égales,parfois très - différentes, quand on les observe avec lesinstruments. La figure 31 montre quelques-unes de fig. 31. Le voisinage de ces corps peut résulter dabord dunsimple effet de perspective, quand deux étoiles très-éloignéeslune de lautre se trouvent projetées presque sur le mêmerayon visuel ; mais il peut résulter aussi dune connexionphysique établie entre les deux corps par une force quel-conque qui les tient unis, comme cela a lieu pour le soleil 56 MOUVEMENTS STELLAIRES et les planètes. Dans le premier cas, on les appelle étoilesoptiquement doubles; dans le second, étoiles physiquementdouhles. Pour établir sil existe ou non un lien de ce genre, ilfaut des observations délicates et des calculs laborieux. Voyons rapidement les résultats de ces recherches. Il y a déjà plus dun siècle que Mitchell (en 1767) avaitsoupçonné une connexion de cette nature, en considérant laprobabilité dun voisinage qui se produirait par une combmai-son purement accidentelle, si lon jetait les étoiles au hasarddans lespace; il trouva que, p


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