. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . s à la Falémé, un caractèreassez montagneux. Cette chaîne du Tamba-Oura, qui traverse tout le Bambouck au , ne nous a paru offrir dans toute son étendue aucunesolution de continuité, aucun passage vraiment accessible : sessommets les plus élevés ne dépassent guère M)0 mètres, mais par-tout elle présente laspect dune immense falaise à pic, stérile,inhabitable. Elle est principalement formée de grès, de schistes etde quartz. Les roches ferrugineuses sont également tr
. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . s à la Falémé, un caractèreassez montagneux. Cette chaîne du Tamba-Oura, qui traverse tout le Bambouck au , ne nous a paru offrir dans toute son étendue aucunesolution de continuité, aucun passage vraiment accessible : sessommets les plus élevés ne dépassent guère M)0 mètres, mais par-tout elle présente laspect dune immense falaise à pic, stérile,inhabitable. Elle est principalement formée de grès, de schistes etde quartz. Les roches ferrugineuses sont également très nom-breuses. Cest principalement au pied de la montagne que lontrouve les quartz aurifères. Le reste du pays est très légèrement accidenté. Dans les vallées,la latérite et les terrains ferrugineux dominent. Le Bambouck est arrosé parde nombreux cours deau qui prennentnaissance dans les monts du Tamba-Oura et affluent à la Falémé.La vallée de cette rivière est dune grande fertilité ; sa populationest relativement dense. Le pays est particulièrement riche au pointde vue II ZONE DINFLUENCE RESPECTIVE DES TRACÉSTHIÈS-KAYES ET THIÈS-TALARY 1° De Thièsà Tamba-Counda. — Les deux tracés, bien que diffé-rant peu. ne sont pas également avantageux ; ils ont une premièresection commune, de Thiès à Diourbel, sur 70 kilomètres. AprèsDiourbel le tracé du nord de Thiès-Kayes) se prolonge vers lestjusquà NGahaye ; puis il confine daussi près que possible le Ferlojusquà Tamba-Counda. Le tracé du sud (Thiès-Talarv), plus tendu de H kilomètresentre Diourbel et Tamba-Counda. évite NGahaye et se tient cons-tamment plus près de la Gambie. Il laisse dautre part, au nord, enbordure du Ferlo, une bande dune largeur moyenne de 20 kilo-mètres, comprenant un assez grand nombre de villages et susceptibledêtre mise en culture partout où elle ne lest déjà. La voie ferréeaurait ainsi quelques groupements de population à desservir
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