Oeuvres illustrées de George Sand . la lettre cette influence des idées qui devaient traver-ser les mers et venir semparer des esprits sur notre con-tinent. Il voyait en rêve une armée dAméricains victo-rieux descendant de nombreux vaisseaux et apportantlolivier de paix et la corne dabondance à la nation fran-çaise. Il se voyait dans ce même rcve commandant unelégion héroïque, et reparaissant dans la Varenne guer-rier, législateur, émule de Washington, supprimant lesabus , renversant les grandes fortunes, dotant chaqueprolétaire dune portionconvenable, et, au milieu de cesvastes et rigoureuses


Oeuvres illustrées de George Sand . la lettre cette influence des idées qui devaient traver-ser les mers et venir semparer des esprits sur notre con-tinent. Il voyait en rêve une armée dAméricains victo-rieux descendant de nombreux vaisseaux et apportantlolivier de paix et la corne dabondance à la nation fran-çaise. Il se voyait dans ce même rcve commandant unelégion héroïque, et reparaissant dans la Varenne guer-rier, législateur, émule de Washington, supprimant lesabus , renversant les grandes fortunes, dotant chaqueprolétaire dune portionconvenable, et, au milieu de cesvastes et rigoureuses mesures, protégeant les bons etloyaux nobles et leur conservant une existence est inutile de dire que les nécessités douloureuses des;ran(îes crises politiques nentraient point dans lespritcÏG Marcasse, et que pas une goutte de sang répandu nevenait .mouiller le romanesque tableau que Patience dé-roulait devant ses yeux. Il V avait loin de ces espérances gigantesques au mé- IIAUIRAT. •tIÇ-^ -. Il y a longiemps, monsimr Bernsrd, que jai rboiiaeur de vous chercher. (Page 55.) lier de valet de chambre de M. de La Marclie ; mais Mar- 1casse navait pas dautre chomin jxiur arriver à son but. jLes cadres du corps darnuc destiné pour TAmériqueétaient remplis depuis luni^ti mps. et ce nétait qu(>n qua-lité de passager attaché à édition quil pouvait pren-dre place sur un bâtiment marchand à la suite de len-cadre. Il avait questionne labbé sur tout cela sans luidire son projet. Son départ fut un coup de théâtre pourtous Ic^ habitants de la Varenne. A peine eut-il mis le pieil sur le rivage de lUnion quilsentit un besoin irrésistil le de prendre son grand cha-peau et sa grande épée, et daller tout seul devant lui àtravers bois, comme il asail coutume de faire dans sonpays ; mais sa conscience lui défendait de quitter sonmaître après avoir contracté renga::ement de le servir. Ilavait compté sur la fortune, et la fortune


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