Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . 47. EFFET DE NUAGES SOMBRES. De Paâl, lui, cherchera désormais dun tableau à lautre, une tonalitédifférente, après le vert jaunâtre le brun rougeàtre, puis le gris, commeDaubigny. Mais lorsque lharmonie de son âme fut détruite — comme jadischez Hais — le monde devint obscur également pour lui. Il retourne auxtonalités mélancoliques, sombres, comme jadis à Dusselclorf. Mais quelcontraste entre les deux gammes sombres ! A Dusseldorf, il étudiaitencore les transitions molles, le fondu délicat en un gris-brunâtre du cou-cher de soleil


Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . 47. EFFET DE NUAGES SOMBRES. De Paâl, lui, cherchera désormais dun tableau à lautre, une tonalitédifférente, après le vert jaunâtre le brun rougeàtre, puis le gris, commeDaubigny. Mais lorsque lharmonie de son âme fut détruite — comme jadischez Hais — le monde devint obscur également pour lui. Il retourne auxtonalités mélancoliques, sombres, comme jadis à Dusselclorf. Mais quelcontraste entre les deux gammes sombres ! A Dusseldorf, il étudiaitencore les transitions molles, le fondu délicat en un gris-brunâtre du cou-cher de soleil. A présent, ce sont le brun rougeàtre, le noir triste, levert effacé et les clartés fantastiques qui éclatent subitement de leursharmonies. Tout semble désespéré, souffrant des tourments intérieurs l 5. DESSIN ET par une douleur déchaînée. Le ciel esl couvert, ïa lumière ne se fixeque sur de grands contrastes ; aux couleurs brillantes exilées de sapalette se sont substituées des harmonies sombres. Nous rencontronslexpression de sensations passionnées. Ce amertumes duneémotion étouffée qui le tentent . . (Fig. 47.) Pour exprimer les sensations permanentes, qui-troublaient pro-fondément son Ame, il ne pouvait se contenter de eel effel fugitif,rapide,, quexerçaient sur lui limpression colorée du monde el lesvaleurs de coloris de celte impression. 11 lui fallait, à lui, des formesplastiques observées avec plus de calme, avec plus de détail, plusde soin. Manet et MoUet regardèrent le paysage comme une tranchede la lumière fugitive, variable ; le paysage de celte façon perdit deplus en plus sa matérialité. De Paâl nalla pas si loin. Il maintint, lui,la vigueur de la ligne, la force du modelé, mais il conserva aussi léclatet le mouvement de la c


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