Le débat des hérauts d'armes de France et d'Angleterre : suivi de The debate between the heralds of England and France . §eys,e les gens sunt apelez Engleys. i2i55,/o/. 88.âQuant Gur-mond eut gasté la terre par-tout, il donna la terre auxSaxons, et ilz se {lis. le) re-ceurent de bon cuer, car ilzlavoient longuement désiré,pour ce quilz furent du li-gnage Engist, qui pre^niersavoit régné en la terre deBretaigne, ilz se firent appellerEnglois par la ramembrance dunom Engist, et la terre appel-èrent ilz Engistland en leurlangaige, et les gens fist appe-ler Engles. 32. â «... mais il ny d
Le débat des hérauts d'armes de France et d'Angleterre : suivi de The debate between the heralds of England and France . §eys,e les gens sunt apelez Engleys. i2i55,/o/. 88.âQuant Gur-mond eut gasté la terre par-tout, il donna la terre auxSaxons, et ilz se {lis. le) re-ceurent de bon cuer, car ilzlavoient longuement désiré,pour ce quilz furent du li-gnage Engist, qui pre^niersavoit régné en la terre deBretaigne, ilz se firent appellerEnglois par la ramembrance dunom Engist, et la terre appel-èrent ilz Engistland en leurlangaige, et les gens fist appe-ler Engles. 32. â «... mais il ny demeura point longuement. » J. Cokena point repris ce passage du Débat français. II aurait purépondre que pourtant Richard resta plus longtemps en Terre-Sainte que Philippe-Auguste. Voici lopinion de Joinville (é Wailly, ch. xvii) : « Sitost com Acre fu prise, li rois Phe-« lippes sen revint en France, dont il en fu moût blâmez,« et li rois Richars demoura en la sainte terre, et fist tant« de grans faiz que li Sarrazin le doutoient trop. » 34. â « ... du ciel luy furent apportées ses armes, les. l32 NOTES fleurs de lis; et gaigna la bataille. » Jignore où lauteur aété chercher ce conte : ce nest pas assurément dans les Chro-niques de Saint-Denis, qui ne disent rien de tel; mais voiciun récit plus développé ee la môme légende. Raoul dePraelles, sadressant h Charles V dans lépîtrc dédicatoire quiprécède sa traduction de la Cité de Dieu de saint Augustin,sexprime ainsi quil suit : Si portés les trois fleurs de lis en signe de la benoiste Trinitéqui de Dieu par son ange furent envoiées au dit Clovis premierroy crestien pour soy combatre encontre le roy Candat qui estoitvenu grant a multitude de gens es parties de France et qui avoitfait, mis et ordonné son siège a Conflans Saincte Honorine. Donc,combien que la bataille commahçast en la vallée, tout
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