. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . c Tiens, mon enfant, prends cela. » VIII Les braves gens. Au moment où, pour quitter le soldat mort,Hubert se relève, son pied heurte un objet. Il re-garde : cest un petit sac de cuir bourré de le ramasse, et comme il est impossible desarrêter plus longtemps en ce lieu, il le met danssa poche et ne songe quà rattraper le temps perdu. Réfléchissant à cette rencontre de lAllemand, ilsuppose quil a dû se rapprocher quelque peu duvillage au lieu de sen éloigner, et se dirige résolu-ment dans la direction opposée. Une heure durant,les pauvr
. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . c Tiens, mon enfant, prends cela. » VIII Les braves gens. Au moment où, pour quitter le soldat mort,Hubert se relève, son pied heurte un objet. Il re-garde : cest un petit sac de cuir bourré de le ramasse, et comme il est impossible desarrêter plus longtemps en ce lieu, il le met danssa poche et ne songe quà rattraper le temps perdu. Réfléchissant à cette rencontre de lAllemand, ilsuppose quil a dû se rapprocher quelque peu duvillage au lieu de sen éloigner, et se dirige résolu-ment dans la direction opposée. Une heure durant,les pauvres enfants ne marchent que par un violenteffort de volonté, tellement ils sont brisés de fatiguCymais cette fois Hubert a pris le bon chemin. Le hoisva séclaircissant, et il lui semble apercevoir, au 124 PETITES TAILLES ET GRANDS CŒURS. loin, sur la ligne blanche dune roule, quelques mai-sons échelonnées, comme le commencement dunpetit village. FRED. Oh! que je suis fatigué, Hubert! Si nous nousasseyions sur la route. N
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