. comptesrendusheb66acad. es naturelles. ( "59) lition de ces deux corps. Selon M. R. Hofmann (i), l'acide chloracétique bout à 186 degrés. Il est difficile à croire que ces deux acides soient réelle- ment homologues; toutefois un cas pareil se présente dans la série des glycols, mais je crois que là aussi les corps en question ne sont que des iso- mères des homologues normaux. Et, en effet, tout récemment (2) M. Wi- chelhaus a fait voir qu'il existe deux acides chloropropioniques isomères qu'il a nommés a et ^. L'acide a est celui que je viens de décrire, l'acide j3 a été prÃ


. comptesrendusheb66acad. es naturelles. ( "59) lition de ces deux corps. Selon M. R. Hofmann (i), l'acide chloracétique bout à 186 degrés. Il est difficile à croire que ces deux acides soient réelle- ment homologues; toutefois un cas pareil se présente dans la série des glycols, mais je crois que là aussi les corps en question ne sont que des iso- mères des homologues normaux. Et, en effet, tout récemment (2) M. Wi- chelhaus a fait voir qu'il existe deux acides chloropropioniques isomères qu'il a nommés a et ^. L'acide a est celui que je viens de décrire, l'acide j3 a été préparé en traitant un sel de l'acide glycérique par le perchlorure de phosphore et décomposanl le chlorure produit par l'eau. L'isomérie est des plus prononcées. M. Wichelhaus donne aux deux acides les formules suivantes : à l'acide a la formule CH^â CHCl â CO .OH; à l'acide j3 la for- mule CH-Cl â CH-â La justesse de ces vues sur la constitution de ces corps trouve un appui dans le fait que l'alauine que l'on prépare avec l'acide a se décompose par la chaleur en donnant de l'éthylamine, et quelasarkosine, qui,sansaucun doute, résulterait du traitement de l'acidejS par l'ammoniaque, donne de laméthylaminedans les mêmes circonstances. Il résulte aussi des expériences de ces chimistes que l'acide j3 correspond à l'acide sarkolactique comme l'acide a à l'acide lactique ordinaire. » En adoptant la constitution indiquée pour ces corps, on voit facile- ment que, si n est le nombre d'atomes de carbone d'un acide quelconque de la série passée, n â i sera le nombre des acides isomériques ayant le même nombre d'atomes de carbone, nn atome d'hydrogène étant remplacé par un radical monoatomique. De même, pour les glycols, on an â i corps isomériques qui jouissent tous des propriétés d'alcools diatomiques. Le tableau suivant peindra mieux la nature des isoraéries en


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