Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . e mes jours plus calmes où messoucis sont relégués au fond demoi-même, je sens dans mes brasune force de titan, et il me tardede lassouvir sur un morceau detoile pour en calmer ma fiè est le bon et le mauvais . (5. DE PAÂL ET GROLLER EN HOLLANDE. côté de la carrière artistique ;aujourdhui notre imagination nous emmène au paradis, nous comble des plus riches trésors de la terre,et bientôt demain, dans la réalité, nous lutterons contre le plus petitobstacle, moitié dieu, moitié homme, avec toutes les faiblesseshumaines.» Ave


Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . e mes jours plus calmes où messoucis sont relégués au fond demoi-même, je sens dans mes brasune force de titan, et il me tardede lassouvir sur un morceau detoile pour en calmer ma fiè est le bon et le mauvais . (5. DE PAÂL ET GROLLER EN HOLLANDE. côté de la carrière artistique ;aujourdhui notre imagination nous emmène au paradis, nous comble des plus riches trésors de la terre,et bientôt demain, dans la réalité, nous lutterons contre le plus petitobstacle, moitié dieu, moitié homme, avec toutes les faiblesseshumaines.» Aveu intéressant, où se révèle lame de notre héros, sonâme exaltée, sensible, avide de rêves, pleine despoir, de désir, de con-fiance, et qui — lorsque la vie laura réveillée — sera frappée duneépreuve épouvantable. Toutefois, il nen est pas question en ce moment. Forbes a aimélhomme aussi bien que son art (il en conserve encore fidèlement le sou-venir) ; il linvite à Londres, où précisément était exposé alors un de ses. L HOMME. tableaux. De Paâl conçoit des projets audacieux à propos de ce voyage,il en attend son bonheur. 11 part donc avec Munkàcsy et le consul anglais à Dusseldorf; ilpasse deux semaines à Londres en simprégnant dimpressions arti-stiques fraîches, ravi surtout de Hobbema et de Constable ; à son re-tour il se met à la besogne avec de nouvelles forces. En août, il reçoitla visite de son ami viennois Béla Goldscheider, qui va entreprendre un voyage d études sur lhistoirede lart en Hollande, il le retientquelque temps, puis lui déclarequil raccompagne. Ce fut là unbeau voyage. «Nous vécûmesdans lombre de grandes traditi-ons — écrit Goldscheider — lamasse des chefs-dœuvre à Ams-terdam, à Haarlem, à Bruxelles,lenivrante grandeur de la merà Ostende, nulle part nous nepûmes reprendre ne nous réveillâmes quàAmsterdam, mais alors ce fut unréveil plein de dé eff


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