. Annales de la Société royale malacologique de Belgique. Mollusks; Zoology. XXII Comme viennent de le faire remarquer tout récemment Verrill et Busch, qui le maintiennent encore à côLé de Nucula, il pourrait bien constituer une famille spéciale. Toutefois, comme les draguages du Challenger ont révélé sa présence à petite profondeur dans les eaux de l'Afrique australe, il ect bon d'attendre, avant de se prononcer, que l'on possède des données sur l'animal logé dans ces coquilles minuscules. Nuculina n'est pas resté inconnu dans les terrains tertiaires du pays. On peut même dire qu'il y est for
. Annales de la Société royale malacologique de Belgique. Mollusks; Zoology. XXII Comme viennent de le faire remarquer tout récemment Verrill et Busch, qui le maintiennent encore à côLé de Nucula, il pourrait bien constituer une famille spéciale. Toutefois, comme les draguages du Challenger ont révélé sa présence à petite profondeur dans les eaux de l'Afrique australe, il ect bon d'attendre, avant de se prononcer, que l'on possède des données sur l'animal logé dans ces coquilles minuscules. Nuculina n'est pas resté inconnu dans les terrains tertiaires du pays. On peut même dire qu'il y est fort bien représenté, si l'on songe qu'il existe dans le pliocène et le miocène des environs d'Anvers, le tongrien inférieur et les sables de Wemmel, gisements aux^^uels nous ajouterons l'ypresien et le landenien. Nuculina miliaris, Desh. Nous n'en possédons qu'une valve droite que nous aurions bien certainement rapportée à N. ovalina, Cossm., si nous n'avions pu la comparer à un spécimen de N. miliaris de Cuise. Celui-ci ne diffère de notre fossile que par la proéminence un peu mieux mar- quée de l'angle inférieur de la troncature; mais il est à noter que notre échantillon est fort petit, ne mesurant que millimètre de longueur. Les accroissements subimbriqués de la face externe sont presque effacés. A été recueilli dans les sables ypresiens. N. ovalina, Cossm. Fort voisin du N. miliaris, d'autant plus que notre échantillon est moins allongé que l'unique valve du iV. ovalina décrite par M. Cossmann. La troncature est plus droite que ne l'indique la figure donnée par cet auteur, ce qui résulte peut-être de la meilleure conservation, sur notre échantillon, du bord de la valve protégeant le ligament. Cette région cardinale est un peu plus saillante que chez iV. miliaris. Les dents sont au nombre de 8 au lieu de 6 renseignées sur le fossile des sables de Châlons. La surface externe est complètement lisse. L'unique valve en notre po
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