Les metamorphoses d'Ovide : en latin et en françois . t mourir lun Se lautre : accordez - moi la grâce de ne«voir jamais le bûcher de mon époufe, & quelle de fon>3 côté ne foit jamais obligée de me rendre les derniers de-» voirs. Jupiter leur accorda leur demande, & ils deiïervirentM le Temple le refte de leur vie. Lorfquils furent arrivés à33 une extrême vieillefle ; un jour quils étoient afiis fur less> marches de ce même Temple , Se quils sentretenoient de53 cette aventure, Baucis sapperçut tout dun coup que le53 corps de Philémon fe couvroit de feuilles , & il remarqua3 de fon côté q
Les metamorphoses d'Ovide : en latin et en françois . t mourir lun Se lautre : accordez - moi la grâce de ne«voir jamais le bûcher de mon époufe, & quelle de fon>3 côté ne foit jamais obligée de me rendre les derniers de-» voirs. Jupiter leur accorda leur demande, & ils deiïervirentM le Temple le refte de leur vie. Lorfquils furent arrivés à33 une extrême vieillefle ; un jour quils étoient afiis fur less> marches de ce même Temple , Se quils sentretenoient de53 cette aventure, Baucis sapperçut tout dun coup que le53 corps de Philémon fe couvroit de feuilles , & il remarqua3 de fon côté que la même chofe arrivoit à fa femme. Voyantw enfuite lun & lautre que lécorce commençoic à gagner 62. METAMORPHOSEON. LIE. VIII. Nam modo te juvenem , modo te videre leonem :Nunc violentus aper , nunc , quem tetigifle timerent,Angiiis eras : modo te faciebant cornua lapis poteras , arbor quoque fipe , faciem liquidarum imitatus aquarum,Flumen eras : interdum undis contrarius MÉTAMORPHOSES. LIV. VIII. 63 9> jufquà la tête, ils feparlèrent ainfi : Adieu , ma chère epou-wfe, lui dit tendrement Pliilémon; adieu, mon cher mari ,s> lui répliqua Baucis. A peine avoient-ils prononcé ce peu« de paroles, que leur bouche fe ferma pour jamais. On mon-»> tre encore en ce même endroit les troncs de ces deux ar-» bres lun près de lautre. Telle eft , ajouta Lélex , lhifloireï» que mont racontée des vieillards dignes de foi, & qui n a-»» voient nul intérêt à men impofer. Jai vu moi-même less> branches de ces arbres , ornées de bouquets & de guirlan-« des. Jy en attachai moi-même, en difant : Ceft ainfi ques> les Dieux récompenfent la piété, & quon honore aprèss> leur mort ceux qui les ont honoré pendant leur vie. « Ce difcours fait par un homme auffi fage que Lélex, avoittouché toute la compagnie. Comme Théfée, qui en avoit étéextrêmement frappé, marquoit beaucoup denvie dappr
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