. Le Jardin des plantes : description. s réunis toutes deux sur le cou de lanimal ; je mis ensiiilecelte espèce de bride dans la main du jeune cavalier, en lui mon- LE ROBINSON SUISSE. 7;î tidiit comniciU il devait sen scrvii-. Le petit bonliomme se tint da-bord assez lenne, maljïré les sauts répétés de son clicval cornu ; maisun écart de côté le jeta sur le sable sans lui faire grand mal. Ernesl,Fritz et moi nous le montâmes tour ii tour avec plus ou moins desuccès. Son trot nous secouait rudeiuent les entrailles; son ijalopétait si rapide, que la tète en touruail , el noire leçon dé([uitatio


. Le Jardin des plantes : description. s réunis toutes deux sur le cou de lanimal ; je mis ensiiilecelte espèce de bride dans la main du jeune cavalier, en lui mon- LE ROBINSON SUISSE. 7;î tidiit comniciU il devait sen scrvii-. Le petit bonliomme se tint da-bord assez lenne, maljïré les sauts répétés de son clicval cornu ; maisun écart de côté le jeta sur le sable sans lui faire grand mal. Ernesl,Fritz et moi nous le montâmes tour ii tour avec plus ou moins desuccès. Son trot nous secouait rudeiuent les entrailles; son ijalopétait si rapide, que la tète en touruail , el noire leçon dé([uitationse répéta bien des jours avant que lanimal fut dompté el (|uon pûtle monter avec sûreté et agrément. Nous en vinmes à bout cepen-dant sans accident fàelieux, el la force et la vitesse de notre montureétaient vraiment inconcevables; il paraissait se jouer des lardcanxles plus pesants ; mes trois lils aînés le montaient ([uelquefois ensem-ble, et il allait comme léclair. INous nous donnâmes tant de peine,. Il prit une pipe, puis il fuma en sapprochant peu à peu de loiseaufarouche. quil devint extrêmement docile; il nétait nullement ombrageux, etjeus un vrai plaisir à ]>ouvoir, par ce moyen, rendre mes fils si ha-biles dans lart du manège et de léquitalion, que si jamais ils ont deschevaux, ils pourront monter les plus fougueux et les plus ardentssans la moindre crainte. Aucun cheval, du reste, ne peut être com-pare à notre jeune buffle; et notre âne , que javais compté employeraussi à cet usage, fut plus que remplacé. 1>ilz et Jack, daprès mesinstructions, samusèrent à dresser leur buffle comme un vrai chevalde manège, et avec son petit bâton passé dans le nez ils en faisaientce quils voulaient. Fritz, pendant ce temps-là, ne négligeait pas son aigle. Il tiraittous les jours cpielques coups de fusil à de petits oiseaux quil luidonnait à manger en les plaçant tantôt entre les cornes du bullle,tantôt sur le dos de louta


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