Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ste Garât fut bien obligé de reconnaîtrequil existait « une grande agitation dansParis ». Le maire Pache vint raconter ce(jui sétait pass(; à lhôtel de ville, commeune chose toute naturelle et légale, et crutdevoir rassurer lAssemblée, en disant quilavait d(f(mdu do tirer le canon dalarin(\Le canon dalarnio, placé sur U) Pont-Neuf,était la terreur des Parisiens, depuis ([uilsétait fait entendre le 2 septembre. LaConvention avait int(Mdit sous peiiK» de mortfie le tirer. Sur ces entrefaites, le président de laCon


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ste Garât fut bien obligé de reconnaîtrequil existait « une grande agitation dansParis ». Le maire Pache vint raconter ce(jui sétait pass(; à lhôtel de ville, commeune chose toute naturelle et légale, et crutdevoir rassurer lAssemblée, en disant quilavait d(f(mdu do tirer le canon dalarin(\Le canon dalarnio, placé sur U) Pont-Neuf,était la terreur des Parisiens, depuis ([uilsétait fait entendre le 2 septembre. LaConvention avait int(Mdit sous peiiK» de mortfie le tirer. Sur ces entrefaites, le président de laConvention reçut avis cpio le com-mandant de la garde nationale, (loniic lordiu» de tirer ce cantm lalal. et que le poste du Pont-Neuf sy était re-fusé. Un Girondin énergique, Valazé, ré-clama quon mandât à la barre et quonarrêtât Henriot. La section du Pont-Neuf etune autre envoyèrent demander les ordresde la Convention. Les Montagnards, de leur côté, se remet-taient à crier quil fallait « anéantir la com-mission des Douze ». Henriot. Pendant qu on perdait le temps à discu-ter, on entendit le canon dalarme. Le poslodu Pont-Neuf avait enlin cédé à un nouvelordre de la Commune. Vergniaud sélança à la tribune. Commeau jour où il avait fait rejeter lappel auxassemblées [)rimaires, il oubliait son salutet celui dcî son parti pour ne [icnser (juausalut de la France. « (hi prépare un combat dans Paris,secria-t-il ; ce combat, quel qutui fiU lesuccès, serait la perle de la République! 86 HISTOIRE DE FRANCE Quiconque souhaiterait de \o. voir seii^a-iXer serait \o complice de retiauLTcr, delennemi! Ajournons à demain, pour jtrou-ver que la Convention est libre, le débatsur la cassation des Douze ; mandons à labarre le commandant (1(> la j^arde nafinnalc,et jurons tous de mourir à notre poste? » LAssembltM pres(jue enti*M-e r(»|)(ta ceserment. Sur les nouvelles de ce qui se passaitdans Paris, où les masses ne


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