. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . e, tient dune main une lyredor à trois cordes. Des trois derniers , peints en verd , lun pince de la lyre ; lefécond qui paroît navoir aucun inftrument, tient les deux mainsointes en avant: cette pofition, qui rend léquilibre plus difficileà garder , annonce une plus grande adrefle. Le troifième & dernier, dune main tient une talTe dor, danslaquelle il verfe du vin qui fort de la pointe dun vale en formede corne. Cette forte dinftrument à boire avoir un nom par-ticulier , rhytia. La corne danimal fut peut-être le premier vaf


. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . e, tient dune main une lyredor à trois cordes. Des trois derniers , peints en verd , lun pince de la lyre ; lefécond qui paroît navoir aucun inftrument, tient les deux mainsointes en avant: cette pofition, qui rend léquilibre plus difficileà garder , annonce une plus grande adrefle. Le troifième & dernier, dune main tient une talTe dor, danslaquelle il verfe du vin qui fort de la pointe dun vale en formede corne. Cette forte dinftrument à boire avoir un nom par-ticulier , rhytia. La corne danimal fut peut-être le premier vafedont lhomme fe fervit pour boire ; dans la fuite , il en donna laforme aux vafes quil fe fabriqua. On pourroit conjedturer en-core avec beaucoup de vraifemblable , que cet inftrument, enforme de corne, eft un couloir , colum vinarium, dans lequelles anciens faifoient frapper leurs vins de glace , ou y jettoient dela neige. Les draperies ou peaux qui couvrent la tête de ces douze6gures ou qui palTent fur leurs épaïUes & leurs bras, font toutes de. (97) de couleur jaune. Les cordes tendues font peintes en rouge &en blanc , & les feflons font verds. Cette planche eft lune des plus curieufes des monumensdHerculanum. Planche LXXIII. Cette Peinture , retirée des fouilles de Civita, le lo Mai1760, repréfente lintérieur dun édifice. On y diftingue lebas dune colonne rouge. On y voit aufîl une lyre, & uneefpèce de carquois fermé & garni de rubans. Tous ces obje4sfont peints en rouge. Près deux, eft un rameau de laurier le côté du tableau eft une colonne qui paroît être à lex-térieur de lappartement ; elle eft dun rouge foncé. Le champfur lequel on la peinte eft noir. La lyre , le carquois 6c le laurier feroient croire que ce mor-ceau darchitefture eft un Temple dApollon ; la forme de lalyre eft remarquable , & la range dans la clafl^e des inftrumensquOvide . Faft. V. L 4. & 415 , appelle curvam lyram. î Horace L 10. 6. &in. 28. 11. Ce même P


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