. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). de lui avec éloge. Tous ceux qui sont ve-nus dans la suite , et qui ont eu connoissance des écritsquil nous a laissés, nont pu lui refuser leur estime. On ignore lannée précise en laquelle Claudien mou-rut. Il y a bien de lapparence que ce fut en 473, ou 474 ; cette dernière année étant la seule , à laquelle on trou- tiii. ibMve que S. Sidoine depuis son épiscopat soit allé à Vien-ne, où il
. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). de lui avec éloge. Tous ceux qui sont ve-nus dans la suite , et qui ont eu connoissance des écritsquil nous a laissés, nont pu lui refuser leur estime. On ignore lannée précise en laquelle Claudien mou-rut. Il y a bien de lapparence que ce fut en 473, ou 474 ; cette dernière année étant la seule , à laquelle on trou- tiii. ibMve que S. Sidoine depuis son épiscopat soit allé à Vien-ne, où il composa lEpitaphe de Claudien, telle que sia. Talions donner. S. Sidoine la fit sur le tombeau mê- me de son ami , et lenvoïa dans la suite à Petrée neveude Claudien par sa sœur , afin de lui montrer quil ai-moit après leur mort, ceux quil avoit aimés durant leurvie. pag. -261. p. 261. p. 126. ep. U RPITAPHE. Germiini decus et doior Mamerti,Mirantum unica gemma episcoporum,Hoc liât cespite membra Claudianus,Triplex bibliotheca quo magistro,Romana, .\ttica, Christiana fulsit;Quam totam monacus virentc in ;ovoSécréta bibit , dialecticus, poetu,. 446 MAMERT V SIECLE Tractator, geonietra, musicusque,Doctus sûlvere vincla quœstioiium ,Et verbi gladio secare scctaf,Si qiiae catholicain fidein hic modulator et phonascusAnto altaria fralre gratulaiiluInstructas docuit suriare solennibus annuis paravitQuic quo tempure lecta fuit ordine in secundo ,Fralrem fasce levans Episcopali;Nam de Pontilicis tenoresummi,111e insignia sumsit, hic tu quisque doles, amice lector,De tanto quasi uil viro supersit,Udis parce genis rigare raarnior;Mens et gloria non queunt liumari. S II- SES ECRITS. ES écrits de Mamort Claudieii sont moins considé-rables pour leur longueur, que pour les matièresdont ils traitent, et la manière de les traiter. 1. Nous avons de lui un ouvra
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