. Picpus pendant la Commune . os lettresme faisaient un grand bien. Je ne suis pas malade, mais je souffretant de cette existence cellulaire que je nai point dappétit, et queje donne une partie de mes aliments aux pauvres. Lhomme, nevit pas seulement de pain, ma nourriture est de faire la volontéde mon Père qui est au ciel. « A linstant on ouvre mon guichet: cest pour me remettrevotre merci, elle ma fait grand bien; on est si heureuxde rencontrer des cœurs qui compatissent à nos misères. Quandje suis à ma cellule, je donne toujours queUjue chose au commis-sionnaire pour quil fasse bi
. Picpus pendant la Commune . os lettresme faisaient un grand bien. Je ne suis pas malade, mais je souffretant de cette existence cellulaire que je nai point dappétit, et queje donne une partie de mes aliments aux pauvres. Lhomme, nevit pas seulement de pain, ma nourriture est de faire la volontéde mon Père qui est au ciel. « A linstant on ouvre mon guichet: cest pour me remettrevotre merci, elle ma fait grand bien; on est si heureuxde rencontrer des cœurs qui compatissent à nos misères. Quandje suis à ma cellule, je donne toujours queUjue chose au commis-sionnaire pour quil fasse bien sa tâche. Braves gens, ils ne sontpas coupables, parce quils sont trompés. (11 mai). » « Javais réellement besoin de la lettre que vous mavez é plains la petite cousine obligée de venir à Mazas presque tousles jours. Son bon ange compte ses pas, et elle aura une bellerécompense. Cette visite mest agréable, mais enfin il ne faut pasfaire plus que forces; il faudra se borner à venir tous les deux. ià O 2: O 2a. — 89 — jours. Ue tout ce quelle ma apporté je nai rien perdu ; ses envoissont excellents. Quelle ne mapporte ni le Vengeur, ni le Cri dupeuple: mais \e Moniteur, les journaux modérés. 0 Dieu! commeon pervertit la population ! En nous massacrant, ils croiront bienlaire. « Que ma chère cousine ne se tourmente pas; je trouve par-faitement bon tout ce quelle menvoie. Je suis trop heureux quela Providence lait suscitée en queUiue sorte pour me secourir dansma détresse. Je prie Dieu de tout mon cœur quil vous bénisse etrécompense de tout ce que vous laites pour « Je nai jamais eu de grave maladie, mais cette position éfpii-vaut bien à une longue et pénible maladie. A quand la lin denotre captivité?... Mais jai pris la résolution de ne plus « Comme tu le dis bien, Charles, il ny a que Dieu qui puissenous tirer de là. Oui, certes, mais, (|uoi quils lassent, ils ne pour-ront pas nous empêcher daimer Dieu e
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