Histoire de la chimie . té qui saccroît avec la masse. La cuvette supérieure communique par unétroit goulot avec la cavité quelle surmonte et qui est remplie de charbon. Ellereçoit le minerai sous forme de petits fragments denviron un pouce cube. Le ±20 HISTOIRE DE LA CHIMIE vide intérieur du fourneau descend plus bas que le niveau du sol; à mesure dela fusion, la fonte traverse le brasier et tombe dans le creuset au milieu dune piléde scories. A la base du fourneau sont quatre ouvertures, dont Tune est assezgrande pour permettre lenlèvement du laitier : les trois autres sont ferméespar des tu


Histoire de la chimie . té qui saccroît avec la masse. La cuvette supérieure communique par unétroit goulot avec la cavité quelle surmonte et qui est remplie de charbon. Ellereçoit le minerai sous forme de petits fragments denviron un pouce cube. Le ±20 HISTOIRE DE LA CHIMIE vide intérieur du fourneau descend plus bas que le niveau du sol; à mesure dela fusion, la fonte traverse le brasier et tombe dans le creuset au milieu dune piléde scories. A la base du fourneau sont quatre ouvertures, dont Tune est assezgrande pour permettre lenlèvement du laitier : les trois autres sont ferméespar des tuyères qui atteignent le milieu du bassin. 11 fui répondu à mes ques-tions que jamais on nemployait de soufflet : quun feu trop vif était nuisible,et occasionnait une déperdition de métal. Un peu plus dun jour et demi, envi-ron quarante heures, est la période voulue pour assurer le succès de lopéra-tion. Quand la flamme a traversé toute la masse de la cuvette, on présume quele fondage est terminé.. 64. Fabrication du fer on Afrique (Diours). « Chez les Bougos, lappareil et les procédés ne sont plus les mêmes; lefourneau est en général à trois compartiments, des soufflets y sont adaptés, et lejminerai est disposé couche par couche, alternant avec les lits de dépôt du métal est refondu, et la portion la plus lourde, qui se détache pargranules ou par folioles, est de nouveau soumise au feu dans des creusets dar-gile. Ces parcelles chauffées au rouge, sont alors battues avec une grosse!pierre, et réunies en un lingot dont un martelage suffisant chasse les dernières!impuretés. Près de la moitié du métal séparpille dans le cours du traitement,et serait perdue si les ouvriers navaient grand soin de la recueillir. Trèshomogène et très malléable,le fer obtenu de cette façon égale tout à fait le meil-leur fer forgé de notre pays. » ( Voyage au cœur de lAfrique). Mongo-Parck décrit ainsi le procédé suivi par certaines


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