. Gazette des beaux-arts . à Versailles, et lhistoirenous le représente achevant ses jours dans la retraite, avec la simplicité dun sage,revenu franchement à la vie rustique. A part cette observation sans importance, nouscroyons que ce sera un grand honneur pour la petite église de ce petit village que derenfermer un morceau de sculpture aussi remarquable, car nous ne doutons pas quelexécution définitive najoute à lintérêt et à la beauté de ce mausolée, dont nous navonsvu, encore une fois, quun projet charbonné à la hâte sur le mur. Lartiste voudra biennous permettre encore de lui dire que le
. Gazette des beaux-arts . à Versailles, et lhistoirenous le représente achevant ses jours dans la retraite, avec la simplicité dun sage,revenu franchement à la vie rustique. A part cette observation sans importance, nouscroyons que ce sera un grand honneur pour la petite église de ce petit village que derenfermer un morceau de sculpture aussi remarquable, car nous ne doutons pas quelexécution définitive najoute à lintérêt et à la beauté de ce mausolée, dont nous navonsvu, encore une fois, quun projet charbonné à la hâte sur le mur. Lartiste voudra biennous permettre encore de lui dire que le lit de mort sur lequel est représentée la figurede Catinat nous a paru dune dimension un peu étroite. Celui qui se couche dans unlit pour léternité a le droit dy être à son aise. Le r(îdacteur en chef : CHARLES BLANC. Le directeur - gérant : EDOUARD HOUSSAYE. IMPniHEniB DE I. CtAYE, RCB SAINT-BENOÎT, 7. ECOLE DE MODENE GIOVANNI BATTÎSTA DEL PORTO LE MALIRL A LOISEAU PEINTRE GRAVEUR DU XVl SIÈCLE. Lodovico Vedriani, dans louvragequi a pour titre : Ranolta de. pitlori,sndtori c nrchiletli Modencsi, p. /|5,ajoute après nous avoir entretenu dugraveur Nicoletto : « Puisque nous« parlons de cet art de tailler le cuivre,K dans lequel quelques Modénois se« sont distingués, nous louerons en ce0 lieu Giovanni Battista del Porto qui(( fut excellent graveur sur cuivre. Un« grand nombre de pièces remarquables« témoignent encore aujourdhui et« témoigneront à la postérité de son« excellence en cet art. Tout ceci est« extrait des chroniques de Lanci-« lotto . » Le récit de Vedriani ne nousapprend rien de plus, et cet auteur nenous fournit aucune indication pourreconnaître les estampes de del faut attribuer à ce maître cellesqui portent, pour marque, les lettres IBsuivies dun oiseau, une inscription gravée au bas dune de ces estampes 1. Tiraboschi, qui, plus heureux que nous, a pu consulter tous les ouvrages deLancilotto, déclare ce
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