. Gazette des beaux-arts . Frédéric Barbe-rousse, ainsi que lindiquent les vers inscrits sur sa circonférence. Elleest formée darcs de cercle en bronze ajouré formant huit lobes, et ornéede tours qui semblent avoir été destinées à contenir des lampes. Le des-sous de ces tours est fermé par des plaques de cuivre représentant les«Béatitudes» gravées au trait, de telle sorte quil ny avait quà les encrer,puis à y appliquer une feuille de papier, pour en tirer des épreuves. Cestce qua fait M. le comte H. de Vielcastel, et le musée du Louvre possèdeaujourdhui des estampes tirées sur des cuivres du x


. Gazette des beaux-arts . Frédéric Barbe-rousse, ainsi que lindiquent les vers inscrits sur sa circonférence. Elleest formée darcs de cercle en bronze ajouré formant huit lobes, et ornéede tours qui semblent avoir été destinées à contenir des lampes. Le des-sous de ces tours est fermé par des plaques de cuivre représentant les«Béatitudes» gravées au trait, de telle sorte quil ny avait quà les encrer,puis à y appliquer une feuille de papier, pour en tirer des épreuves. Cestce qua fait M. le comte H. de Vielcastel, et le musée du Louvre possèdeaujourdhui des estampes tirées sur des cuivres du xii siècle; rareté ico-nologique dont nous pourrons donner un jour un fac-similé aux lecteurs dela Gazette des Beaux-Arts. Mais afin quon ne nous croie point seulementsur parole aujourdhui, nous donnons ici la réduction dune plaque gra-vée du xiii^ siècle, appartenant à M. le comte Ch. de LEscalopier. Elle re-présente le Christ assis dans une auréole entre les quatre symboles évan-gé PLAQUE DE CUIVIÎE CISELE La couronne dAix na que neuf mètres environ de circuit; celle dHil-desheim en a dix-huit. Trente-six lampes brûlaient dans les douze grossestours qui figurent les douze tribus dIsraël, et dans les vingt-quatre tou-relles qui flanquent les douze portes qui rappellent les douze apôtres, etsoixante-douze cierges sallumaient sur les créneaux des zones de métal oiisouvrent ces portes, où sarrondissent ces tours. Ces phares immenses, chargés de feux, devaient resplendir dansléglise, comparables aux « grandes roses historiées de vitraux peints quibrillent dans nos cathédrales », et en meubler les grands vides mieux que 1. Voir dans les Annales archéologiques noUe sur les phylaclères, t. XVIII. GAZETTE DES BEAUX-ARTS. 293 ne le font les maigres lustres de salon employés de nos jours. Aussi y re-vient-on peu à peu ; déjà, M. Abadie, comme nous lavons dit dans notreprécédent article, a suspendu une magnifique cour


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