. Pauvre Blaise . rin que jelui impose, dit-elle, , alors je verrai ce quejaurai à faire. » Et la comtesse, secouant la tête, chercha à neplus penser à Biaise. Elle prit un livre et se mit àlire, sans pouvoir toutefois chasser de son espritlimage de Biaise indigné, mais calme, puis sanglo-tant et désolé. Au retour de la promenade, les enfants avaientcouru chez le comte, dont ils recherchaient la com-pagnie autant quils lévitaient jadis» Ils le trou-vèrent triste et pensif; tous deux se jetèrentà son cou en lui demandant la cause de sa tris-tesse. (c Cest encore un sacrifice à faire, me


. Pauvre Blaise . rin que jelui impose, dit-elle, , alors je verrai ce quejaurai à faire. » Et la comtesse, secouant la tête, chercha à neplus penser à Biaise. Elle prit un livre et se mit àlire, sans pouvoir toutefois chasser de son espritlimage de Biaise indigné, mais calme, puis sanglo-tant et désolé. Au retour de la promenade, les enfants avaientcouru chez le comte, dont ils recherchaient la com-pagnie autant quils lévitaient jadis» Ils le trou-vèrent triste et pensif; tous deux se jetèrentà son cou en lui demandant la cause de sa tris-tesse. (c Cest encore un sacrifice à faire, mes pauvresenfants, dit le comte en les embrassant avec ten-dresse : votre maman a défendu à Biaise de vousvoir, soit chez lui, soit ailleurs; le pauvre garçona promis dobéir; il ma demandé de lui venir enaide pour tenir sa promesse; je le lui ai promis,quelque pénible et douloureuse que me soit cettecontrainte. Je ne crois pas pouvoir mieux laiderquen vous communiquant cette résolution si pé-. La comtesse. PAUVRE BLAISE 265 nible. Je suis certain que ni toi, ma bonne Hélène,ni toi, mon pauvre Jules, vous ne chercherez à lefaire manquer à sa parole, et que vous naug-menterez pas son chagrin en lobligeant à repous-ser les occasions de rapprochement que vous luioffririez. — Pauvre Biaise! pauvre Biaise! sécrièrentHélène et Jules, les yeux pleins de larmes. Vousavez raison, papa, ajouta Jules; nous ne devonspas rendre son sacrifice plus douloureux en leforçant à nous fuir. Nous éviterons de passer de-vant sa maison, et nous ne lui ferons même riendire par vous, pour ne pas lui donner la tentationde répondre ou le chagrin de ne pas ré vous lui direz, papa, combien cet effort mestpénible, avec quelle tristesse, quel regret je à lui, à nos bonnes conversations Biaise ! il souffre de cette séparation injusteet cruelle. Je ne comprends pas comment mamanpeut être si injuste pour cet excellent garçon. Ell


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