Annales de géographie . à considérer à la fois la moyenne horizontalité de laplaine du delta, la nature du sol, relativement peu pénétrable aux eaux,ainsi que le fait que les parties cultivées le sont dans des casiersendigués qui retiennent normalement les eaux de pluie, nous admet-août. A Hanoi, les eaux de pluie accusaient jusquà 6™«.7 dacide nitrique parlitre en juillet et ^^«%i en août (quantités un peu moindres à Haiphong), avecdes maxima de 1™8%9 dammoniaque, aux mêmes époques. l. E. Chassigneux, mém. cité, p. 44. 118 GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. tons que les déperditions par ruissellement super
Annales de géographie . à considérer à la fois la moyenne horizontalité de laplaine du delta, la nature du sol, relativement peu pénétrable aux eaux,ainsi que le fait que les parties cultivées le sont dans des casiersendigués qui retiennent normalement les eaux de pluie, nous admet-août. A Hanoi, les eaux de pluie accusaient jusquà 6™«.7 dacide nitrique parlitre en juillet et ^^«%i en août (quantités un peu moindres à Haiphong), avecdes maxima de 1™8%9 dammoniaque, aux mêmes époques. l. E. Chassigneux, mém. cité, p. 44. 118 GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. tons que les déperditions par ruissellement superficiel ef par déver-sement du trop-plein des casiers dans les artères dentraînement deseaux sont relativement faibles et ne dépassent pas 10 p. 100 de lachute totale des eaux. 2. — Les deux courbes du graphique suivant indiquent, lune lahauteur totale moyenne par mois des chutes de pluie, et lautre, lahauteur totale moyenne par mois deau évaporée (observée à lévapo- Millimètres 400. Tolai;r723?33 Ilaiitours des pluies, en millimotros. —— — — — Hauteurs deau évai)oréc, en niillinièlres. Fio-, i, _ Cliutes de pluie mensuelles moyennes comparées aux hauteurs men-suelles moyennes deau évaporée à Phu-lien (1906-1910). romètre Piche), daprès les données de lObservatoire de Phu-lien,dans la partie orientale du delta (1906-1910) (fig-. 4). Il résulte de cette comparaison que le total des hauteurs deauévaporée est à peu près exactement, pour la moyenne des annéesdobservations, la moitié du total des chutes de pluie. 1. En publiant ces cliilTres et en faisant remarquer que le delta du Tonkiiifournit à latmosphère, par évaporation, la moitié de leau quil en reçoitpar précipitation, M Le Cadet (ouvr. cité p. 770) ajoute (jue « si lon tientcompte, avec M le professeur Gii. de la ((uanlité de vapeur émise djuitrcpart, dans le progrès de la végétation, par ce quon appelle la transpiration desplantes, cette
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