. Anesthésie : chirurgicale et obstétricale. ille sedilate, la peau est cou-verte de sueur : uneéruption roséolique ap-paraît par plaques aucou et à la poitrine ; cesplaques deviennent noi-râtres. Le pouls reprendsa marche ordinaire, et,quoique mou, il estrégulier et plus fortquavant les inhala-tions. Bientôt la résolutionmusculaire arrive : lepatient est complètementinsensible à toute exci-tation extérieure, lesmuscles sont flasques;la respiration, quoiqueplus rapide quà létatnormal, est beaucoupplus profonde, lanes-thésie est complète et lopération peut commencer. Accidents de Véthér nation.


. Anesthésie : chirurgicale et obstétricale. ille sedilate, la peau est cou-verte de sueur : uneéruption roséolique ap-paraît par plaques aucou et à la poitrine ; cesplaques deviennent noi-râtres. Le pouls reprendsa marche ordinaire, et,quoique mou, il estrégulier et plus fortquavant les inhala-tions. Bientôt la résolutionmusculaire arrive : lepatient est complètementinsensible à toute exci-tation extérieure, lesmuscles sont flasques;la respiration, quoiqueplus rapide quà létatnormal, est beaucoupplus profonde, lanes-thésie est complète et lopération peut commencer. Accidents de Véthér nation. — Lanesthésie par léthernest pas exempte dinconvénients et daccidents, quel-quefois fort graves. Les principaux et les plus fréquentsont pour siège les voies respiratoires. —La respirationpeut être arrêtée par lobstruction du larynx : lorificede la glotte étant fermé ne laisse plus lair arriver auxpoumons. Dans dautres circonstances le même inconvé-nient peut avoir lieu par la rigidité des mâchoires, les. Fk 2. — Inhalateur détherdu Dr Ormsby. 44 ANESTHESIE GENERALE. dents restant fortement serrées ; linspiration par le nezest le plus souvent embarrassée par les narines rappro-chées de la cloison centrale ; le peu dair qui entre parcette voie est insuffisant et le patient se cyanose. Lespasme du larynx est moins à redouter: quil soit parlielou complet, la respiration continue. On obvie à cet accident en renversant la tête en arrièreet en amenant la langue au dehors ; la respiration re-prend presque toujours : dans le cas contraire, il fautavoir recours à la trachéotomie. Un accident plus grave, mais fort heureusement aussibeaucoup plus rare, cest larrêt des mouvements respi-ratoires par la rigidité des muscles du thorax : il fautalors et immédiatement pratiquer la respiration arti-ficielle. Si les inhalations déther continuent trop longtempssans précaution, et sil narrive pas de temps en temps delair frais dans les poumons


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