Oeuvres de Rousseau . ,Le defir feul ne futnc pas. Toutes Livre IL Toutefois les froides foiréejCommencent dabréger le jouf :Verrumne a changé fes livrées jEt nos campagnes labouréesMe flattent dun prochain retour. Déjà le départ des PléiadesA fait retirer les nochers jIt déjà les triftes HyadesPorcent les frileufes DryadesDe chercher labri des rochers. Le volage amant de ClytieNe carefîe plus nos climats jIt bientôt, des monts de Scythîe pLe fougueux époux dOrythieVa nous ramener les frimats. Ainfî , dès que le SagittaireViendra rendre nos champs déferts^Jirai, fecret dépo(itaire ,Près de ton
Oeuvres de Rousseau . ,Le defir feul ne futnc pas. Toutes Livre IL Toutefois les froides foiréejCommencent dabréger le jouf :Verrumne a changé fes livrées jEt nos campagnes labouréesMe flattent dun prochain retour. Déjà le départ des PléiadesA fait retirer les nochers jIt déjà les triftes HyadesPorcent les frileufes DryadesDe chercher labri des rochers. Le volage amant de ClytieNe carefîe plus nos climats jIt bientôt, des monts de Scythîe pLe fougueux époux dOrythieVa nous ramener les frimats. Ainfî , dès que le SagittaireViendra rendre nos champs déferts^Jirai, fecret dépo(itaire ,Près de ton foyer foliraircJouir de tes fçavans concerts. In attendant, puilTent leurs charmes ;,Appaifant le mal qui taigrit,Difiîper tes vaines allarmes,Et tarir la fource des larmesDune époufe qui te ché 7. I 97 ^s Odes, Je fçaîs que la fièvre ôc lautomnePoiuToient mettre Hercule aux abois |Mais (î ina conjecture ell bonne,La fièvre dont ton cœurfiillonne,l|l le plus dangereux des trois,. Livre II. 5?^ BXOnBZXZETZ O 2D M VJC. 4 LA FOR TUNE. JL Ortune , dont la main couronucLes forfaits les plus inouis,Du faux éclat qui tenvironneSerons-nous toujours éblouis ?Jufques à quand, trompeufe culte honteux ôc frivoleHonorerons-nous tes autels îVerra-t-on toujours tes capricesConfacrés par les facriHcesEt par lhommage des mortels î Le peuple dans ton moindre ouvrage Adorant la profpéricé , Te nomme grandeur de courage , Valeur, prudence , fermeté. Du titre de vertu fuprême Il dépouille la vertu même • Pour le vice que tu chéris : Et toujours fes faufTes maximes Erigent en héros fublimes Tes plus coupables favoris. joo O D E S ^ Maïs de quelque fuperbe titreDont ces héros foient revêtus ,Prenons la raifon pour arbitre ,ït cherchons en eux leurs ny trouve quextravagance ,FciblciTe, injuftice , arrogance,Trahirons , fureurs, cruautés. Jîtrange vertu, qui fe formeSouvent de TafTemblage énormeDes vices les plus détef
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