Gazette des beaux-arts . re, qui a eu bien des fois letalent de faire prendre ses dessins pour des Géricault; à M. Armand Du-maresq, un second Pils; à M. Gaillard, qui a montré son rare talent auxlecteurs de la Gazette; à M. Léon Viardot, dessinateur sans reproche;à M. Gratia et à M. Cals, qui, lun et lautre, manient le pastel dunemain supérieurement habile, et qui nont pas en ce genre dautre rival,au Salon, que M. Galbrun; enfin, à M. Adrien Dubouché, de Limoges,quon dit être un simple amateur, et qui pourtant dessine au fusaincomme sil neût pas fait autre chose toute sa vie. XXXIV. Est-ce to


Gazette des beaux-arts . re, qui a eu bien des fois letalent de faire prendre ses dessins pour des Géricault; à M. Armand Du-maresq, un second Pils; à M. Gaillard, qui a montré son rare talent auxlecteurs de la Gazette; à M. Léon Viardot, dessinateur sans reproche;à M. Gratia et à M. Cals, qui, lun et lautre, manient le pastel dunemain supérieurement habile, et qui nont pas en ce genre dautre rival,au Salon, que M. Galbrun; enfin, à M. Adrien Dubouché, de Limoges,quon dit être un simple amateur, et qui pourtant dessine au fusaincomme sil neût pas fait autre chose toute sa vie. XXXIV. Est-ce tout? Non. Ne descendons pas lescalier du palais sans regar-der un peu aux émaux de M. Claudius Popelin, qui aurait dû, ce noussemble, obtenir la médaille, et à ceux de M. Meyer, qui la obtenue pourses fines couleurs, bien que ses ombres soient brouillées, molles, sansplans, et quil nait pas, comme son concurrent, le mérite davoirnventé ses motifs, dessiné le modèle de ses figures et de ses portraits,. Gazette des LA VERITEEmaal de -M. Clauiius Popelin. Imp, A, Salmon. Pa SALON DE 1866. 71 qui sont, il est vrai, troués dombres, mais saisissants ; modernes, maishéroïques. Est-ce tout, enfin? Pas encore. Nous avions parlé des Napoli-tains de M. Bonnat comme dun petit chef-dœuvre, et sa gravure nousdispense de compléter nos éloges. Mais un ami sévère, inexorable — ilsappelle la conscience — nous prend par la boutonnière et nous force derentrer un instant dans ces longues salles, tant de fois parcourues. Ilnous reproche davoir omis injustement, impoliment (ce qui est deux foisinjuste), une vaste décoration de M. Andrieu, qui fut le collaborateurdEugène Delacroix; le portrait dun homme grisonnant, par M. Lé-paulle ; un portrait de femme par Henriette Browne ; un grand tableaude M de Chatillon, une Sainte Famille, composée avec amour, peinteavec beaucoup de tendresse et de suavité; les fleurs de M^ Escalier,de M. Maisiad, de M. Eug


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