Gazette des beaux-arts . dant, malgré son peu de sympathie pour le moyen âge, Ch. Barryavait construit deux ou trois églises gothiques et, de plus, il avaitréédifié habilement en 1833, à Birmingham, une école importante,la Grammar-scholl, fondée en 1552 par le roi Edouard YI. Celaindique que dès cette époque il avait étudié le style Perpendiculaireet quil était apte à le bien mettre en œuvre dans le nouveau palaisdu Parlement. Toutefois laide de Pugin, quil sut sadjoindre danscette vaste entreprise, lui fut dun secours inappréciable, et lon peutdire que si la conception générale est lœuvre de


Gazette des beaux-arts . dant, malgré son peu de sympathie pour le moyen âge, Ch. Barryavait construit deux ou trois églises gothiques et, de plus, il avaitréédifié habilement en 1833, à Birmingham, une école importante,la Grammar-scholl, fondée en 1552 par le roi Edouard YI. Celaindique que dès cette époque il avait étudié le style Perpendiculaireet quil était apte à le bien mettre en œuvre dans le nouveau palaisdu Parlement. Toutefois laide de Pugin, quil sut sadjoindre danscette vaste entreprise, lui fut dun secours inappréciable, et lon peutdire que si la conception générale est lœuvre de Barry, les détailsdu décor extérieur et de lornementation intérieure sont enmajeurepartie dus au crayon du Pugin. Sa facilité dinvention et de compo-sition était extraordinaire, et les dessins quil fit pour ce palais LARCHITECTURE MODERNE EN ANGLETERRE. 207 immense se comptent par centaines. Pugin eut par suite une influenceconsidérable sur les industries dart auxiliaires de ces grands SALLE ARABE DANS lH A B l T AT I 0 N DE SIR FRED. LEIGHTON, BARONET, P. R. A., A LOKDRES. (M. G. Ailchison, R. A., architecte). Les vitraux de Hardman, les terres émaillées de Minton, les déco-rations de Crace sont pour beaucoup sa création. En même temps lapeinture et la sculpture décoratives trouvaient sous sa direction 208 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. loccasion dun déploiement inusité. En réalité le goût public futtransformé par cette longue suite de travaux, et la Renaissancegothique, désormais prépondérante, couvrit bientôt lAngleterre denombreux édifices inspirés par tous les types religieux ou civils dumoyen âge. Bien que sir Ch. Barry ait profondément modifié et amélioré sonpremier projet, soit pour répondre aux nombreuses critiques dont ilfut naturellement lobjet, soit pour satisfaire à des besoins connusultérieurement, on peut reprocher à son œuvre de nêtre, en tantquarchitecture, quune sorte de paraphrase de la chapelle de He


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